Clap de fin pour l'hôtel Club des Trois-Ilets
Par Karl LORAND
01/10/2015 - 20:21
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:30
Martinique
La liquidation de l'hôtel Club des Trois-Ilets a été confirmée cette semaine, un nouveau coup dur pour l'hôtellerie martiniquaise.
C'est la fn de l’aventure pour l’hôtel club des Trois-ilets ! La
liquidation de l'établissement a été confirmée cette semaine. La chambre
civile de la Cour d’Appel a en effet confirmé cette semaine la décision du
tribunal de commerce de Fort-de-France du 14 octobre 2014.
Voilà donc une nouvelle structure hôtelière qui ferme ses portes et surtout 26 employés qui se retrouvent sans emploi. Fort d’un passif de plus de 2 millions d’euros et de diverses dettes qui ont continué à s’accumuler, la cour d’appel, ne pouvait que confirmer la liquidation de l’hôtel situé à l’Anse à l’Âne.
Pour l’avocat des salariés, ce n’est pas une surprise ! Ce dernier estime que la SEMAVIL (Société d’Economie Mixte d’Aménagement de la Ville du Lamentin) qui gérait l’hôtel Club n’a apporté aucun élément complémentaire permettant au tribunal de revoir sa copie…"Quand nous avons plaidé ce dossier au mois de juin il était clair que nous n'avions pas les éléments de la part de l'employeur - en gros de la SEMAVIL - permettant de donner un certain nombre de garanties à la Cour d'Appel sur une poursuite d'activités", a indiqué maître Constant.
Pour l’heure la rédaction de RCI n'a pas réussi à joindre la SEMAVIL… De son côté la collectivité régionale a acté en séance plénière du 26 juin le rachat des murs de l’hôtel par l’intermédiaire de l’établissement public foncier local.
Audrey Ollon et Cédric Catan
Voilà donc une nouvelle structure hôtelière qui ferme ses portes et surtout 26 employés qui se retrouvent sans emploi. Fort d’un passif de plus de 2 millions d’euros et de diverses dettes qui ont continué à s’accumuler, la cour d’appel, ne pouvait que confirmer la liquidation de l’hôtel situé à l’Anse à l’Âne.
Pour l’avocat des salariés, ce n’est pas une surprise ! Ce dernier estime que la SEMAVIL (Société d’Economie Mixte d’Aménagement de la Ville du Lamentin) qui gérait l’hôtel Club n’a apporté aucun élément complémentaire permettant au tribunal de revoir sa copie…"Quand nous avons plaidé ce dossier au mois de juin il était clair que nous n'avions pas les éléments de la part de l'employeur - en gros de la SEMAVIL - permettant de donner un certain nombre de garanties à la Cour d'Appel sur une poursuite d'activités", a indiqué maître Constant.
Pour l’heure la rédaction de RCI n'a pas réussi à joindre la SEMAVIL… De son côté la collectivité régionale a acté en séance plénière du 26 juin le rachat des murs de l’hôtel par l’intermédiaire de l’établissement public foncier local.
Audrey Ollon et Cédric Catan
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