À la dikté kréyol, l'apprentissage prime sur la performance
Durant le mois des langues et cultures créoles, les temps pédagogiques sont nombreux à l'instar de la 7e édition de la Dikté Kréyol FodFwans.
Près de 120 personnes, tou niveau confondu, ont participé à la Dikté kréyol, sans compter ceux connectés en visioconférence. La 7e édition de Dikté Kréyol Fodfwans se tenait ce samedi matin au collège Fernand Donatien à Dillon. Organisée par l’association Dinamik Jenn Matnik, elle est donnée à tout public avec 3 niveaux de difficulté.
La dikté Tjanmay pour les enfants et les scolaires du collège de Dillon, du lycée Lumina Sophie et d’autres connectés depuis le Lorrain et Sainte Marie, la dikté Mamnay Nef pour les débutants et la dikté Mapipi pour les plus avancés.
La dikté a débuté avec une leçon : une petite piqûre de rappel sur quelques notions élémentaires (les consonnes, les voyelles, etc) et un éclairage a été également apporté sur l’histoire de la langue et de la culture.
Mélina Monrose, président de l'association Dinamik Jenn Matnik dit sa satisfaction :
Il y a des habitués qui reviennent et puis il y a de nouvelles personnes. Cela montre que le créole intéresse et qu'il y a envie de s'auto-évaluer avec sa langue. Comme j'ai tendance à dire, la Dikté Kréyol Fodfwans, c'est un face-à-face avec sa langue. Pendant une heure, on réfléchit sur sa langue, l'orthographe mais aussi sur notre environnement sur lequel on s'est appuyé pour créer les mots
Des ateliers culturels et des échanges autour des jeux d’antan et d’aujourd’hui se sont poursuivis jusqu’à la mi-journée. Coupler les diktés Kréyol à ces animations culturelles et artistiques a pour objectif de mettre en valeur nos talents, nos artistes et notre histoire.
