Trois soirs de représentation pour « Murmuration » au Festival Culturel de Fort-de-France
Le nouveau spectacle « Murmuration » de Sadeck Berrabah, est présenté à Tropiques-Atrium, ce vendredi 12, samedi 13 et dimanche 14 juillet, dans le cadre du Festival du Sermac. Le chorégraphe de danse contemporaine est renommé à l’international pour ses spectacles innovants et immersifs.
La troupe du spectacle « Murmuration » de Sadeck Berrabah, s’est entraînée, ce jeudi 11 juillet aux Tropiques-Atrium de Fort-de-France. Après s’être présenté à l’international, le chorégraphe monte sur la scène du Festival culturel du Sermac, ce vendredi 12 et ce samedi 13 juillet, à 20h. À la demande du public, le festival a ajouté une date supplémentaire pour ce dimanche 14 juillet à 17h.
Après le succès de sa tournée des Zéniths de France, qui a attiré plus de 150 000 spectateurs, Sadeck Berrabah propose une version enrichie de « Murmuration ». Sur scène, il dirige 45 danseurs lors de la petite formation et 63 lors de la plus grande mêlant « ingéniosité et créativité ».
Selon Diego Dellion, assistant de Sadeck Berrabah et danseur de la troupe, le but du spectacle est de transmettre des valeurs essentielles à la danse.
Ce spectacle regroupe énormément d'idées, c’est-à-dire le partage, la connexion, la danse, bien évidemment, l'art, les arts martiaux. Un style particulier en hip-hop qu'on appelle le touching, qui est basé sur beaucoup de lignes, de formes géométriques. Il y a également des sons, des musiques, des effets sonores qui rappellent la nature, la naissance, les vibrations, le soleil, la mer, le feu, un tout. Tout ça, c'est pensé, c’est organisé. Je remercie Sadek Berrabah, le créateur de Murmuration, pour avoir pensé jusqu'ici, au point de rendre quelque chose un rêve, de le rendre réalité et de le rendre accessible à tous.
Ce spectacle mêle des chorégraphies iconiques à de nouvelles créations pour donner une expérience unique aux spectateurs. Inspiré par des formations d’oiseaux en vol, le spectacle symbolise la liberté et l’union collective.
Les danseurs travaillent en duo, trio ou quatuor pour créer des figures géométriques hypnotisantes. La musique, composée par son frère TRex, accompagne chaque mouvement, et amplifie l’expérience sensorielle du spectacle.
Dans l'Hexagone pour inaugurer les Jeux Olympiques
Les jeunes danseurs, âgés d’une vingtaine d’années, ont travaillé durant seulement 19 jours pour monter leurs chorégraphies. Dès le premier pas des danseurs, le spectateur est plongé dans un univers captivant.
Pour Idaroussi Ahamada, le plus difficile c’est de rester synchronisé avec l’ensemble des danseurs.
Les difficultés, c’est les comptes, le timing, la musicalité, ça demande beaucoup de précision. En plus, il y a beaucoup d'effets qu'on appelle en canon, c’est-à-dire que ça part d'un côté pour aller de l'autre côté, donc ce temps ou avant que ça arrive sur toi et d’être sûr que c'est à ton tour de bouger, ça demande d'être très focus. C'est pour ça, que la connexion est vraiment très importante entre les danseurs parce que l'individualité est toujours au service du groupe. Il faut beaucoup de concentration, mais avec le temps et l'expérience qu'on a pu acquérir depuis un an maintenant, c'est quelque chose qui devient assez naturel.
Les bras, les mains, le corps des danseurs, sont croisés, pliés, retournés et arrondis. Ensemble, ils se métamorphosent en instruments de mesure, formant des figures géométriques précises et hypnotiques.
Un planning bien chargé, la troupe retourne dans l'Hexagone dès la semaine prochaine pour inaugurer les Jeux Olympiques de 2024 à Paris.
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