Le 54e festival de Fort-de-France s’ouvre, la tête dans les souffles d’ailleurs, mais les pieds campés dans son histoire

Le thème est fort et résonne comme la promesse d’un retour à soi, d’un retour à la mémoire, aux luttes mais aussi aux joies. Pendant près d’un mois, les artistes qui se succéderont auront la mission de faire vivre ce thème, chacun à sa manière que ce soit par des concerts, des ateliers, ou encore des spectacles. Annie Chandey, président du conseil d’exploitation du SERMAC parle d’un festival “où la tradition est convoquée à tout moment.”

Nous parlons d'enracinement. Et quand vous verrez le programme du Festival, vous comprendrez le message. Près d'une centaine d'artistes vont intervenir dans ce Festival et la mémoire et la tradition est convoquée à tout moment. D'où le thème enracinement. Nous sommes toujours dans la même lignée de politique, c'est-à-dire faire que ce festival vive avec des artistes actuels, mais faire aussi que l'oubli ne tombe pas sur le passé, l’oubli de ce que nous sommes, de ce que nous avons déjà vécu. Et c'est pour ça qu'Enracinement résume bien cette idée.

Plusieurs temps forts

Les festivités commencent dès ce dimanche 29 juin avec “Lapot D’Zarts” sur la Savane, une grande journée festive et artisanale, entre steel pan, percussion, slam et transmission populaire.

C’est vraiment mon moment favori du festival car tout ce qui s’y passera ensuite, découle de ce moment où toutes les inspirations sont réunies.

Viendront ensuite la pièce “Opéra Poussière”, un hommage vibrant aux héroïnes oubliées, les 50 ans de carrière de Kali célébrés au Grand Carbet et puis la Jazz Night du 26 juillet avec Angélique Kidjo, Catherine Russell, Arnaud Dolmen et Mario Canonge.

À ÉCOUTER - Le magazine complet de présentation d'Annie Chandey