"Jean-Jo, l'histoire d'un champion", un documentaire consacré à la carrière de Simon Jean-Joseph

Le documentaire ‘Jean Jo, l’histoire d’un champion’ produit par la plateforme auto moto Oovango et consacré à la carrière du pilote de rallye automobile martiniquais Simon Jean Joseph sera sur les écrans de Madiana demain samedi.

Deux projections sont programmées à14h30 et 17h  avec en prime une exposition de voitures de courses et la présence de Simon Jean- Joseph pour des dédicaces. Malheureusement toutes les places pour les séances ont déjà trouvé preneurs.

Hier soir, était organisée l’avant première du film documentaire qui retrace le parcours professionnel et personnel du pilote originaire d’outremer le plus titré (triple champion de France et double champion d’Europe), ses succès mais aussi ses difficultés.

A travers son témoignage et ceux de ses proches et collègues dans le circuit professionnel, on découvre aussi la personnalité de Simon Jean Joseph, marquée à l’âge de 14 ans par le décès dans un accident de rallye en Martinique, de son frère aîné Alphonse, lui aussi mordu de sport mécanique. 

Simon a dû surmonter cette tragédie familiale, mais aussi l’opposition de ses parents à ce qu’il continue à piloter.

Il était hier l'invité du journal de 13 heures de Pascale Lavenaire. Il a confié son sentiment sur ce film :

Ça a été pour moi quelque chose d'assez particulier que de me livrer et de me dévoiler parce que on apprend pas mal de choses sur ma vie au travers de ce documentaire. On verra également qu'effectivement, je suis partie d'un niveau plutôt très bas, avec beaucoup de difficultés à monter ces programmes en compétition automobile. Et finalement, il y a des gens qui m'ont aidé à droite, à gauche à pouvoir grimper. En tout cas m'ont aidé à grimper parce que j'avais une forte détermination.

Simon Jean-Joseph rappelle qu'il a construit sa carrière avec comme moteur sa passion

J'étais vraiment passionné et même avant la mort de mon dessin de mon frère, c'était déjà le cas. Alors, bien évidemment, ça a changé ma vie, ça a changé la vie de ma famille, ça a changé notre notre joie de vivre. Mais ça n'a pas empêché pour autant de continuer à vivre, de continuer à être positif et puis d'essayer de faire ce que, en tout cas, moi, j'avais envie de faire dans mes conditions qui étaient les miennes, avec des parents qui étaient forcément pas d'accord, mais pas en accord avec ce que je faisais.