Exposition à Tropiques Atrium : une quinzaine d’artistes déclinent le « féminin »

L’exposition « Féminin pluriel » rassemble une quinzaine d’artistes plasticiens (*) sur la question du féminin. La commissaire d’exposition Marie Gauthier, leur a proposé d’exposer leur vision du féminin, au sens large.

Cette exposition est arrivée un peu comme un souci personnel, mais partagé par de nombreuses femmes. C’est un projet qui tournait, au départ, sur les œuvres des femmes car beaucoup peignent et on leur donne peu de crédit. Et puis, le projet a évolué, une peinture de femmes, c’est intéressant mais ce qui l’est plus encore, c’est le concept de féminin qui dépasse les genres. Et ce qu’on aimerait, c’est harmoniser les rapports entre hommes et femmes

Pour bien s’imprégner de l’exposition installée à la Galerie André Arsenec, il faut commencer par tourner à gauche et entrer dans un premier espace intitulé « Célébrer ». En continuant d’avancer, le visiteur arpente ensuite entre les espaces « Interroger »,  « Éprouver », « Harmoniser » et, pour finir, « sublimer ».

Interprétations plurielles

Ce sont les axes du féminin aux interprétations plurielles, sur lesquels les artistes ont travaillé.

Marie Gauthier explique ses choix des artistes présentés.

La plupart sont des artistes assez connus de Martinique mais il y en a deux ou trois, plus jeunes et qui ont moins de renommée. Ce n’est pas un hasard mais c’est parce que leur travail est intéressant. On a, par exemple, Nadia Burner. Je ne suis pas sûr qu’elle ait fait d’exposition individuelle car cela engage énormément l’artiste mais, elle, je l’ai choisie car cela fait de nombreuses années que je connais son travail et elle a une réflexion féministe. Ceci dit, je ne voulais pas seulement qu’il y ait seulement des artistes féministes dans l’exposition, car, à mon sens, cela ferme le débat

Il y aura donc les artistes Victor Anicet, Martine Baker, Julie Bessard, Nadia Burner, Hector Charpentier, Marie Gauthier, Hamid, Iskias, Raymond Medelice, Luis Pannier, Martine Porry, Hélène Raffestin, Henri Tauliaut et Annabel Gueredrat, Dora Vital.