Amazonie: une Brésilienne installée en Guadeloupe témoigne

Depuis plus de trois semaines, l'Amazonie brûle dans la plus grande discrétion. Il a fallu que Sao Paulo, le centre financier du pays soit plongé dans le noir dans la nuit de lundi à cause des particules de fumée de l'incendie pour que les médias commencent à en parler. Les surfaces concernées pourraient être monumentales puisque les incendies ont pris naissance dans une réserve naturelle dans l'Etat de Rondonia tout près de la Bolivie et se sont propagés dans deux autres états, celui d 'Amazonas et le Mato Grosso. Pour Deize Melo, une brésilienne installée en Guadeloupe, amazonienne de surcroît puisqu'elle est originaire de cette zone qui est une zone d'habitation pour près de 3000 peuplades amérindiennes, ces incendies criminels, sans nul doute, sont une catastrophe  à l'échelle de l'humanité toute entière

Aujourd’hui, près de 20 % de l’Amazonie, poumon de la planète, ont été défrichés. Chaque année, des milliers de départs de feu sont constatés en Amazonie, mais depuis quelques mois, les sinistres sont particulièrement forts. Les incendies ont augmenté de 83% depuis le début de l'année. Emmanuel Macron, alerté par la situation, a donné rdv aux dirigeants du G7 à Biarritz ce week-end afin d’aborder le sujet. Des mouvements environnementalistes ont appelé à des manifestations partout dans le monde aujourd’hui devant les ambassades et consulats du Brésil.