[Vidéo] Teddy Riner était l'invité du journal de 13 heures de RCI

Avant de retourner à Paris, Teddy Riner est passé par le grand studio de RCI Guadeloupe. En direct, le plus grand judoka de l'histoire a répondu aux questions de la rédaction.

Teddy Riner s'est par exemple livré sur la fin de sa carrière. Catégorique, il a affirmé que pour lui le judo s'arrêtera en 2028, après les Jeux Olympiques de Los Angeles.

Il y aura le retour à la réalité parce qu'à un moment, il faut reprendre le chemin des tatamis. Mais de toute façon, ça sera jamais plus pareil. Quand vous marquez l'histoire de votre sport et l'histoire d'une nation, on va vous attendre beaucoup plus. Il y aura un peu plus de pression, tout ça. Mais moi, j'oublie pas que je travaille à chaque fois tous ces aspects-là, donc il y a pas de problème, c'est rien de mon côté. Et puis, de toute façon, je vais vous dire, il me reste que quatre ans maintenant. Parce qu'après, en 2018, hors de question de continuer. J'arrête. Ça suffit les bêtises. Vous savez, moi, j'ai eu un père qui a géré toute ma carrière, qui me répétait: Quand tu places 1 €, il faut que ça te rapporte 10. Et vous savez, moi, je viens pas du foot, je viens du judo. C'est un sport populaire où il n'y a pas forcément des gros moyens. Moi, déjà, ce que j'ai réussi à faire, c'est extraordinaire. Je remercie déjà toutes les personnes qui ont cru en moi. J'ai un père qui m'a toujours répété, rabâché : pense à ton après carrière, la blessure, elle peut arriver à tout moment. Donc, j'en ai été très vite conscient très tôt. Donc, j'ai fait ce qu'il fallait. Et puis, on aura le temps d'officialiser les choses quand je terminerai. Mais c'est vrai que depuis très longtemps, j'ai toujours travaillé mon après-carrière

Reparti vers Paris dès ce mercredi soir après avoir reçu un accueil royal en Guadeloupe, Teddy Riner a confié qu'il n'en avait pas fini avec les JO de Paris.

Entre les sollicitations médiatiques, il compte bien suivre les compétitions jusqu'au bout.

Moi, quand je suis tout le monde... Non, franchement, j'aime le sport. Je suis un amoureux du sport. J'ai toujours vécu là-dedans. Je suis toute l'équipe de France Olympique, mais je suis aussi le sport international. J'étais content pour Djokovic. Ça fait des années qu'il me parle de cette médaille olympique. Quand je l'ai croisé comme un enfant, et ça m'a fait plaisir de ressentir ça, même après tout ce qu'il a gagné. Ça fait du bien. Là, je vais aller bientôt à la finale du 200 mètres. Je dois aller à la finale du basket, la finale de notre compatriote [Thierry Henry, ndlr]. Première fois qu'il prend une équipe olympique et qu'il découvre ce monde, cet univers, qui n'a rien à voir avec ce qu'il a pu connaître dans sa carrière. Et je le vois comme un enfant quand il vit cette qualification. Donc, on va aller le supporter, on va aller voir. Je sais que j'ai pas mal de demandes de médias. Il faut jouer le jeu. Et puis le temps viendra où ça se calmera un petit peu plus pour moi et où je pourrais profiter un petit peu plus de la famille et penser à partir déjà me reposer

Au cours cette interview en direct, Teddy Riner a aussi avoué sa passion pour le cinéma. Il a même évoqué une possible participation à des films.

(Re)voyez l'intégralité cet entretien mené par David Camatchy :