L’escrimeur Yannick Borel, médaillé d’argent aux JO, mis à l’honneur à Pointe-à-Pitre
Une soirée était organisée, hier (mardi 20 août), au Yacht Club, à Pointe-à-Pitre, en l’honneur de l’épéiste guadeloupéen Yannick Borel, vice-champion olympique en individuel aux JO de Paris 2024.
Le champion de l'escrime française, Yannick Borel, est de retour en Guadeloupe après sa belle performance aux Jeux Olympiques de Paris 2024.
La cérémonie d’accueil, initialement prévue le 13 août, a dû être reportée du fait du passage de la tempête Ernesto sur l’archipel.
Elle a été reprogrammée hier soir (mardi 20 août), au Yacht Club, à Pointe-à-Pitre.
Une carrière exceptionnelle
Lors de ce grand rendez-vous, la carrière exceptionnelle de l’escrimeur a été mise à l’honneur.
Un parcours jalonné de défis, de victoires éclatantes, et de médailles, notamment celle d’argent obtenue en individuel aux récents JO de Paris 2024.
Cet événement a été rythmé par des discours, des moments de partage et des témoignages.
Yannick Borel est revenu sur ses Jeux olympiques et sa finale des Jeux olympique au micro de Franck Hiroquoy.
Ces Jeux olympiques ont très difficiles.Je les avais anticipés comme cela. J'étais prêt à des matchs durs. J'ai vu ça comme tirer cinq finales. Finalement, j'ai perdu le dernier match, mais, avant, j'ai eu des sérieux concurrents. Cette journée, je l'ai répétée dans ma tête pendant pratiquement huit à dix mois. Chaque matin, je me levais en me disant tu te rapproches de cette opportunité d'être champion olympique. Tous les jours, je me répétais ça sous la douche. Le jour où je suis arrivé, le 28 juillet, au Grand Palais, j'étais prêt. Je savais pourquoi j'étais là. Ça se concrétise par cette médaille. C'est toujours un exploit de remporter une médaille olympique, donc j'en suis très fier. Je collectionne les médailles d'or. Donc quand je passe à côté, c'est que j'ai raté mon coup, mais ça reste quand même une très belle médaille.
Un beau cadeau d'anniversaire
Pour Josette Borel-Lincertin, ancienne présidente du conseil départemental et grand-mère de l’escrimeur, le retour de son petit-fils le jour de son anniversaire était le plus beau cadeau, elle qui d’habitude ne le fête pas.
J’ai considéré son arrivée comme un cadeau et en étant que grand-mère, j’éprouve beaucoup de fierté, beaucoup d’émotions. Arriver là où il est, avec le parcours qui a été le sien depuis 8-9 ans. Lui-même il le dit, il n’a jamais compris qu’il en soit arrivé là. C’est du courage. Yannick, il s’est donné les moyens. Sa famille est ici. A chaque fois qu’il avait le spleen, il revenait auprès de sa famille. C’est un choix qu’il a fait. A 10 mois des Jeux olympiques, partir de l’INSEP, c’était aussi un choix, de façon à mettre de son côté tous les atouts possibles pour avoir une médaille.
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