L’arrivée de la flamme olympique en Guadeloupe se prépare activement

La flamme olympique a touché le sol français cette semaine. Allumée le 16 avril dans le sanctuaire d’Olympie, en Grèce, elle a débarqué à bord du Belem, à Marseille.

De Marseille, la flamme va circuler de torches en torches pendant 69 jours, sur 5 000 km et traverser 52 villes et régions de France dont la Guadeloupe où elle sera, le 15 juin. Les réunions entre les différentes collectivités se multiplient.

Après une traversée d'une semaine à bord du Maxitrimaran Banque Populaire, la flamme olympique arrivera le 15 juin à Pointe-à-Pitre. Cette même flamme a débuté son parcours mercredi (8 mai) par Marseille où des milliers de personnes se sont déplacées pour la voir, de nombreuses personnalités qui ont eu la chance de la porter, comme l'ancien joueur marseillais Basile Boli, Jean-Pierre Papin, Eric Di Méco ou encore les rappeurs Jul ou Soprano.

La yole martiniquaise Trans Manche a également pu naviguer aux côtés du Belem.

Pérec, Flessel, Piperol...

Les porteurs de la flamme peuvent être des citoyens sélectionnés mais aussi des personnalités connues de tous. Pour la Guadeloupe, c'est Marie-Josée Pérec qui fera la traversée d'une semaine en bateau avec la flamme.

Durant sa tournée, elle sera portée entre autres par Laura Flessel ou encore par le skipper Keni Piperol. Un beau parcours est prévu : ce symbole des Jeux Olympiques va passer par Le Gosier, Saint-François et Pointe-des-Châteaux, puis par Basse-Terre pour ensuite rejoindre Le Moule, Petit-Bourg, pour finir aux Saintes.

Cette opération est loin d'être gratuite car elle coûte au total 180 000 euros. La note est divisée en trois, entre la Région Guadeloupe, le Département et l'Etat via la Drajes, la délégation régionale académique à la jeunesse, à l'engagement et au sport.

La flamme restera un peu moins de 48 heures en Guadeloupe pour ensuite rejoindre la Martinique par bateau.

Un cahier des charges très lourd 

Comment les villes de Guadeloupe se préparent-elles à accueillir la flamme olympique ? Le Maire de Basse-Terre, André Attalah, apporte quelques réponses.

Le cahier des charges est très lourd, établi par le Comité d'Organisation des Jeux Olympiques. Il imposé aux 400 villes et aux 64 territoires qui vont accueillir cette flamme. Nous sommes déjà peut-être à la 10ème réunion entre les services de la ville, les services de l'État et l'ensemble des partenaires, parce que c’est le monde entier qui va nous regarder ce 15 juin. Nous sommes en train de travailler, nous demandons d'ailleurs la solidarité des autres communes parce qu'il faut mettre des barrières le long du parcours, des forces de police en renfort et donc effectivement ce parcours, nous à Basse-Terre, ce sera le 15 juin, de 11h20 à 12h35. Il partira du Fort Delgrès, passera devant la préfecture, le conseil régional, le conseil départemental et terminera devant la mairie de Basse-Terre.

S’il se dit confiant, il avoue aussi qu’il sera soulagé quand la flamme repartira vers Petit-Bourg. Pour des raisons de sécurité, peu de manifestations auront lieu pendant le parcours de la flamme à Basse-Terre.

Les gens viennent pour voir la flamme, pour se faire photographier. 22 relayeurs vont se relayer. À la fin, lorsque cette flamme sera mise en sécurité pour repartir sur Petit-Bourg, nous ferons des manifestations autour de l'esplanade. Pour les relayeurs, c’est aussi un moment important parce qu'il y a des gens connus mais aussi des anonymes. Le plus dur, c'est effectivement de bloquer toute cette circulation. Il faudra tout sécuriser, il sera bien sûr interdit de stationner le long du parcours et qu'une voiture intervienne dans le circuit.

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