Frédéric Théobald : “On ne peut pas toujours déroger pour faire plaisir aux gens”

À l’orée d’un tour qui s’annonce “relevé”, Frédéric Théobald n’a pas été sourd aux remous que l’annonce des évolutions du règlement a produit. Il faut dire que c’est une grande tradition de l’épreuve qui ne s’élance pas, sans un petit mélodrame préalable. Le dernier en date, la gestion stricte des zones de ravitaillement. Sur ce point, le président du comité a tenu à rappeler que à la source de ces changements.

L’UCI a fait cette modifications suite aux demandes des coureurs professionnels. Nous devons avoir un comportement à la hauteur d’un événement professionnel. Le commissaire ne voulait pas de ravitaillement sauvage. Il sera donc ouvert au 30e kilomètre. Il y a des zones précises. Tous les 30km il y a une zone de 4 ou 5 kilomètres à respecter. Les ravitailleurs doivent être identifiés. Et pour les gens qui donnent des bouteilles ce sera compliqué. Les coureurs pourront être sanctionnés. C’est vrai qu’il fait chaud mais la Guadeloupe n’est pas le seul pays concerné par cette chaleur.

Arrêter les dérogations

Depuis l’annonce de cette mesure, Frédéric Théobald aurait été sollicité afin de plaider pour une dérogation auprès du président du jury. Chose qu’il n’a pas appréciée.

Je rappelle que le Tour de Guadeloupe est une compétition UCI ouvertes aux équipes professionnelles ou semi-professionnelles. La particularité de la course fait qu’elle est ouverte à nos équipes locales. Mais nous devons respecter les règles. Nous ne pouvons pas à chaque fois demander des dérogations. Et je tiens à rappeler que les coureurs qui seront trop souvent en contravention pourront être exclus de la course.

Enfin, les coureurs ne pourront prendre de bouteilles qu’auprès de soigneurs ou de ravitailleurs identifiés au couleurs de leurs clubs.