A la suite de plaintes, la ville de Basse-Terre durcit les règles sur la vente d’alcool
Un arrêté municipal, en vigueur jusqu'au 2 février, a été pris par le maire de Basse-Terre pour encadrer les horaires de fermeture des commerces de nuit, la vente de boissons alcoolisées à emporter et la consommation d'alcool sur la voie publique dans un périmètre défini du centre-ville.
La municipalité de Basse-Terre a fait de la lutte contre la délinquance et la violence l’une de ses priorités.
Et c'est dans un souci de prévention qu'elle vient de prendre un arrêté qui encadrer les horaires de fermeture des commerces de nuit, la vente de boissons alcoolisées à emporter et la consommation d'alcool sur la voie publique dans un périmètre défini du centre-ville. Et ce pour une période déterminée et provisoire de 1 mois.
Cette décision résulte de plusieurs excès et débordements observés ces dernières semaines qui ont même conduit à des actes de violences armées avec les tirs de plusieurs coups de feu.
Le périmètre concerné
Huit rues sont particulièrement concernées et plusieurs établissements sous surveillance sont visés par cet arrêté.
Il s'agit des rues du Père Labat, Delrieu, des Corsaires, Peynier, Maurice Marie-Claire, du cours Nolivos, de la République et Amédée Fengarol.
Des sites qui touchent les quartiers du Bas-du-Bourg, Saint- François, du centre-ville et du Carmel.
Jusqu’au 2 février, la vente à emporter de boissons alcoolisées est interdite de 20 heures à 7 heures. Les commerces concernés devront également fermer leurs portes entre 20 heures et 7 heures. Et la consommation d'alcool sur la voie publique est strictement interdite.
Des plaintes reçues
Dans un communiqué, il est précisé que cette décision, vise, « à préserver la tranquillité, la sécurité et la propreté ».
Elle répond aussi, est-il précisé, « à des plaintes reçues de résidents concernant les nuisances sonores nocturnes, les attroupements gênant la circulation, la propreté des espaces publics (déchets abandonnés), les problèmes de sécurité ».
Des sanctions prévues
Toute infraction à cet arrêté pourra donner lieu à des sanctions administratives, notamment une amende de 750 euros et à des mesures de verbalisation en cas d'ivresse public manifeste.
Il est enfin rappelé que ce dispositif pourra être renouvelé si nécessaire, en fonction des évolutions constatées.
Comme nous sommes en pleine période carnavalesque, propice à ce type d'exactions, il ne serait pas surprenant que cet avertissement, s'il n'est pas strictement observé, soit prolongé.
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