Une guadeloupéenne traverse l'Atlantique pour étudier les sargasses
Le bateau hollandais "RB Pélagia", long de 66 mètres, en escale au port de Pointe-à-Pitre, doit partir ce samedi pour une mission vers les îles Sabbat. Au mois de juillet et août, ce même bateau a effectué une transatlantique pour une mission sur les Sargasses. A bord : une équipe de chercheurs internationaux, et une seule française, la guadeloupéenne Oceanne-Amaya Cipolloni, 23 ans, étudiante en Biologie Marine à l’Université des Antilles.
Cette mission, qui a duré cinq semaines, a permis pour la toute première fois de récolter des sargasses sur plusieurs milliers de kilomètres, entre la Guadeloupe et les Acores. « On a vraiment suivi le déroulement et la progression des sargasses » explique Océanne-Amaya. L’équipe de chercheurs travaille sur différents projets en lien avec les algues brunes. « On allait récupérer les sargasses en zodiac, on en récupérait chaque jour ».
Des algues pour un projet de thèse
Océanne-Amaya, elle, entend « répondre à un futur projet de thèse sur les contaminations par les sargasses dans les zones côtières : on va voir les contaminants (NDLR : micro plastiques, macro plastiques ou métaux) au sein des sargasses donc on doit regarder au large et aussi près de la zone côtière de Guadeloupe ». La jeune chercheuse va ainsi examiner l’évolution de la contamination de ces algues suivant leur éloignement de la Guadeloupe.
5 semaines en mer
« C’était endurant, une belle aventure tant au niveau professionnel que psychologique » souligne la jeune guadeloupéenne qui a passé 5 semaines en mer pour ces échantillonnages. Avec des journées qui durent parfois « de 5 heures à 22 heures, c’est assez endurant mais on se fait vite à la vie en mer ». Et la jeune guadeloupéenne est revenue avec des souvenirs pleins la tête « c’est vraiment beau de voir l’immensité de la mer, c’est naturellement apaisant ».
Oceanne-Amaya Cipolloni
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