Un chef d'entreprise de Capesterre-Belle-Eau dans la tourmente à cause d'une publication sur les réseaux sociaux
Il y a quelques jours, un document est posté sur les réseaux. Il relate des événements datant visiblement du mois de septembre. Un chef d'entreprise de Capesterre-Belle-Eau aurait fait une sulfureuse découverte au fond de son jardin. Un sac plein de drogue et d'argent. On parle de près de 100 000 euros. Depuis, la vie de l'homme qui nie les faits aurait basculé.
Les allégations de ce document sont à prendre avec des pincettes, mais l'impact de sa diffusion sur les réseaux sociaux, est lui, bien réel. Ce chef d'entreprise, qui vit dans un quartier sensible de la ville craint désormais pour la sécurité de sa famille. Interrogé sur les affirmations de ce document, il affirme qu'elles sont fausses. D'ailleurs, une main courante aurait déjà été déposée le 30 septembre dernier.
Le maire de Capesterre-Belle-Eau, Jean-Philippe Courtois, au courant de l'affaire, s'est rapproché de la famille afin de la rassurer.
Je tiens vraiment à faire passer le message suivant : nous devons garder notre calme. Nous devons éviter ces documents qui mettent en danger la vie des gens. Les réseaux sociaux peuvent avoir de bons côtés, mais dans le cas précis c'est dangereux.
Une commune sur le fil
Cette affaire met en lumière la situation de certains quartiers de la commune en proie aux trafics d'armes et de drogue. Le maire qui le fait interpelle continuellement les forces de l'ordre et les services de l'État sur la question. Jean-Philippe Courtois estime qu'il est impératif de rétablir un sentiment de sécurité chez ses administrés et en Guadeloupe en général.
Le quartier régulièrement est le théâtre de coups de feu. Je veux donc interpeller les forces de sécurité intérieure pour renforcer les contrôles. Nous sommes dans une situation où un chef d’entreprise se retrouve au fait de petits trafiquants. (...) La Guadeloupe est en train de basculer. Nous ne sommes pas un cas isolé. Les six gendarmes supplémentaires à Capesterre-Belle-Eau ne suffiront pas.
Et de conclure que le rebond doit avoir lieu maintenant.
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