"Travailler plus après la crise," des propos qui ne passent pas (J.M Nometin)
Ce sont des mots qui ont fait des vagues. Le Président du MEDEF, Geoffroy Roux de Bézieux et la secrétaire d’Etat à l’économie, Agnès Pannier-Runacher ont suscité de vives réactions ce week-end au sein des organisations syndicales en déclarant, qu’il faudrait « probablement travailler plus » pour « rattraper » la perte d’activité induite par le confinement en cours depuis le 17 mars dernier.
Le "travailler plus", est une idée difficilement acceptable pour les organisations syndicales tant à l’échelle nationale que locale. Jean-Marie Nomertin, secrétaire général de la CGTG, dénonce l’attitude du patronat. Selon lui, "les patrons ne pensent qu’à relancer l’économie et à faire de l’argent alors que nous faisons face à une crise où des personnes perdent des proches ou des personnes sont psychologiquement atteintes". Il était l’invité de la matinale d’RCI avec Cédric Centime ce lundi 13 Avril 2020.
Témoignage ci-dessous :
"Il faudra bien se poser tôt ou tard la question du temps de travail, des jours fériés et des congés payés pour accompagner la reprise économique et faciliter, en travaillant un peu plus, la création de croissance supplémentaire", a expliqué au Figaro ce week-end Geoffroy Roux de Bézieux, la patron du patronat français (MEDEF).
Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d’État à l’Économie partage également cette idée : "L’enjeu est de reprendre le travail plein pot " a-t-elle déclaré samedi sur Franceinfo.
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