Perturbation sur le réseau d’eau : le ras-le-bol des usagers et des professionnels du tourisme

Par 20/02/2025 - 08:13

Une bonne partie de la Guadeloupe se retrouve actuellement sans eau. Depuis le début de la grève au syndicat mixte de gestion de l'eau et de l'assainissement de la Guadeloupe (SMGEAG), des actes de sabotage ont été constatés sur le réseau d'eau et dans les usines de production. Une situation qui exaspère bon nombre de Guadeloupéens, y compris les professionnels du tourisme.

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Photo d'illustration

C’est un agacement complet puisqu'on n'a pas le temps de faire nos lessives. On n'a pas le temps de faire nos vaisselles. Plus ça va, plus ça monte. Et on a envie de vivre correctement.

Comme cette habitante de la commune des Abymes, vous êtes nombreux à déplorer la situation actuelle. Cette enseignante subissait déjà régulièrement des coupures d'eau, mais depuis le début de la grève, les choses ont empiré.

En temps normal, on arrive à s'habituer au néant. Mais là, on est encore plus impactés. Quand on sait l'objet pour lequel les salariés font grève, on se demande en fait s'ils n'ont pas envie de mettre la Guadeloupe à feu et à sang.

Le tourisme impacté

Et parmi les professionnels qui sont en colère face à cette situation, il y a notamment ceux des secteurs touristiques. Par exemple, du côté des gîteurs, ce nouveau rationnement en eau ne pouvait pas plus mal tomber, selon en tout cas Olivia Ramoutar, présidente de la Fédération du tourisme de proximité.

Je rappelle que nous sommes en très haute saison. Ça ne peut plus durer. Vous le savez, j'ai lancé un cri d'alarme sur cette situation. Mais les choses redémarrent et on est énormément impactés.

Des problèmes d'eau récurrents qui auront de graves conséquences à long terme, selon elle.

Ce sont des clients qui ne vont pas rester chez vous puisqu’en plus on a des personnes qui ne sont pas équipées en citernes d'eau. Donc ça veut dire perte de clientèle, mauvaise image et message sur les réseaux sociaux. Donc cela veut dire que c'est très grave, c'est très grave pour le propriétaire, c'est très grave pour la destination et c'est très grave pour la filière.

Rappelons que la saison touristique a commencé plus tardivement cette année et elle sera plus courte, ce qui fait que les conséquences du manque d'eau sont encore plus préjudiciables pour les acteurs du secteur.


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