Les vidéos de violence dans les prisons refont surface
Par Anaelle EDOM
14/04/2016 - 17:32
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:22
Guadeloupe
Ces derniers temps dans les prisons guadeloupéennes on observe une augmentation des rackets. Des humiliations souvent filmées, au grand désespoir de l'UFAP. Le syndicat a tiré la sonnette d'alarme ce jeudi 14 avril 2016.
"Lorsque que l'on regarde ce genre de vidéos, c'est
bestial, c'est inhumain".
Excédé, ce sont les mots choisis par le syndicat UFAP pour décrire la recrudescence des phénomènes de rackets dans nos établissements pénitentiaires, ce jeudi 14 avril 2016.
A l'intérieur de ceux-ci, des prisonniers passent à tabac, humilient d'autres codétenus. Quel est le prix de la tranquillité ? Les agresseurs réclament une rançon. Il faut alors que les familles des victimes paient.
Sinon, ils les menacent de nouvelles violences et de diffuser les scènes dégradantes sur les réseaux sociaux.
Ce type de vidéos recommencent à être postées sur la toile, au grand dam de l'UFAP. Afin de faire face à ces actes de violence, l'organisation syndicale ne cesse de demander plus de moyens, en vain, nous dira-t-elle.
Pourtant, depuis plusieurs années, l'UFAP et d'autres portent devant les instances les problématiques nos centres de détention.
Quant aux détenus, victimes de ce type d'agression, ils bénéficient d'un suivi médicale et psychologique. Ils sont également isolés.
Mais, la dernière étape s'avère plus difficile pour le personnel pénitentiaire, les prisons guadeloupéennes étant en surpopulation.
Excédé, ce sont les mots choisis par le syndicat UFAP pour décrire la recrudescence des phénomènes de rackets dans nos établissements pénitentiaires, ce jeudi 14 avril 2016.
A l'intérieur de ceux-ci, des prisonniers passent à tabac, humilient d'autres codétenus. Quel est le prix de la tranquillité ? Les agresseurs réclament une rançon. Il faut alors que les familles des victimes paient.
Sinon, ils les menacent de nouvelles violences et de diffuser les scènes dégradantes sur les réseaux sociaux.
Ce type de vidéos recommencent à être postées sur la toile, au grand dam de l'UFAP. Afin de faire face à ces actes de violence, l'organisation syndicale ne cesse de demander plus de moyens, en vain, nous dira-t-elle.
Pourtant, depuis plusieurs années, l'UFAP et d'autres portent devant les instances les problématiques nos centres de détention.
Quant aux détenus, victimes de ce type d'agression, ils bénéficient d'un suivi médicale et psychologique. Ils sont également isolés.
Mais, la dernière étape s'avère plus difficile pour le personnel pénitentiaire, les prisons guadeloupéennes étant en surpopulation.
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