La violence aux abords des établissements scolaires au cœur du CLSPD de Pointe-à-Pitre
Ce mardi matin (25 février), Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance de Pointe-à-Pitre a abordé la question de la violence aux abords des établissements scolaires. Un enjeu prioritaire pour les autorités.

Ce matin, le CLSPD a réuni le maire de la ville, le sous-préfet, la justice, la police, mais aussi les chefs d’établissements, les éducateurs et les représentants de parents d’élèves afin d’aborder la question du jour.
Accompagner les parents
Un mot est revenu avec insistance, celui de la « parentalité ». Il s’agissait d’évoquer où et comment impliquer davantage les parents à assumer leurs responsabilités et de les assister pour une meilleure réussite dans leur mission.
Pour ce faire, le CDDF (conseil des droits et devoirs des familles) de la ville sera prochainement activé. Harry Durimel, le maire de Pointe-à-Pitre :
On a vu tous les acteurs faire un diagnostic commun d'où il ressort qu'à l'intérieur des établissements, les chefs d'établissement, en mettant en œuvre les protocoles et les moyens dont ils disposent, arrivent à gérer et à juguler la violence en interne. La problématique commence quand les enfants quittent le milieu scolaire et se retrouvent sur la place publique où toutes les déviances encourent. Donc, s'est posé le problème, et les parents l'ont même dit, de besoin de soutien de la parentalité. Il s'est dégagé un besoin d'assister les parents, un besoin que notre Conseil des droits et des devoirs de la famille soit activé, que les exclusions ne se fassent pas sans savoir où et à quoi seront livrés les enfants exclus.
Trouver des solutions
Les faits de violence se multiplient, avec des jeunes exclus, souvent récidivistes, et des actions à court et moyen terme sont envisagées.
Jean-François Moniotte, sous-préfet de l’arrondissement de Pointe-à-Pitre.
L’idée c'était bien sûr de mettre ça à plat et surtout d'envisager les solutions à court terme, parce qu'il y en a quelques-unes qui peuvent être mises en place très rapidement. Et puis, à plus long terme, parce que là aussi, c'est un problème sans doute plus global. On sait aussi qu'il y a sans doute un problème de parentalité, d'accompagnement de ces parents qui parfois éprouvent de réelles difficultés face à leurs enfants. Et c'est là aussi où il va falloir travailler sur le long terme.
Le retour de la vidéosurveillance, reliée au service de la police nationale, fait partie des solutions évoquées.
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