Du carburant acheminé par la mer vers Basse-Terre
La mer, un salut pour les automobilistes. Un paradoxe pour certain, une issue de secours pour d'autres. Seul moyen pour beaucoup de bénéficier du précieux carburant qui leur permet de se déplacer et de pourvoir à leurs obligations.
On savait que le carburant pouvait traverser la mer en profondeur. Ces derniers jours, c'est à la surface que ce produit si précieux a longé les côtes de notre territoire. Dangereux, en effet, de prendre la route, en ces temps de crise, avec des barrages enflammés, où le risque zéro n'existe pas.
C'est donc tout naturellement que sur réquisition de la Préfecture, plusieurs camions citernes ont quitté Jarry sur une barge pour desservir certaines zones comme dans le Sud Basse-Terre où le liquide commençait à se faire rare lorsqu'il n'était pas carrément arrivé à saturation.
Un désenclavement qui prend à chaque rotation 3 heures et 30 minutes, mais qui a, aussi, un coût. Le prix à payer et à assumer pour permettre aux stations services de fonctionner, de nouveau, et d'alimenter des réservoirs épuisés. La mer comme porte de sortie. Une issue de secours bienvenue mais également une aventure nouvelle pour des transporteurs qui voient leur profession valorisée et eux arrivés comme des messies.
Et là, même si le carburant a connu de nombreuses hausses ces derniers mois, il se définit d'une telle puissance d'action que s'en procurer devient une nécessité à laquelle il est difficile d'échapper.
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