Descente surprise dans le quartier de Grand Baie au Gosier

Dans le cadre de la JAD (Joint Action Days) dédiée à la traite des êtres humains, une opération d'envergure a été menée ce mardi, dans le quartier Grand Baie au Gosier. Cette initiative, pilotée pour la France par l'Office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRTEH), s'inscrit dans le programme Empact-Europol.

Pour rappel, la JAD, qui se déroule du 3 au 9 juin 2024, cible toutes les formes de traite au niveau européen, mais la France a choisi de se concentrer sur la lutte contre la traite des êtres humains aux fins d'exploitation sexuelle (TEHES) et le proxénétisme.

Plusieurs services mobilisés 

Cette opération, placée sous l'autorité du préfet de la Région Guadeloupe, Xavier Lefort et sur réquisition de la procureure de la République, Caroline Calbo, a été conduite sous le commandement du directeur territorial, Christophe Gavat. Ont été mobilisés la Police Nationale avec les services de la Police Aux Frontières, de la Police Judiciaire et de la Sécurité Publique, ainsi que les douanes, la DGFIP-BCR et l'URSSAF.

5 personnes interpellées

L'opération s'inscrit également dans le cadre de la lutte coordonnée interministérielle anti-fraude (CODAF) ainsi que dans le dispositif « Place Nette ». Cette opération a une nouvelle fois souligné l'importance et l'efficacité de la collaboration entre les différents services pour lutter contre la traite des êtres humains et le proxénétisme.

Plus de 35 agents ont été mobilisés pour procéder au contrôle d'identité et d'établissements. Cette opération a permis le contrôle de 58 personnes, de 4 commerces et de 26 véhicules. Au cours de celle-ci, plusieurs infractions ont été relevées. On enregistre 5 interpellations (infraction à la législation sur les armes, étranger en situation irrégulière, conduite malgré annulation du permis de conduire, outrage, détention de stupéfiants) ainsi que 7 verbalisations pour des infractions routières. 

Les recommandations si vous êtes témoins 

Parallèlement à ces actions répressives, et pour contribuer à la lutte contre la traite des êtres humains, vous pouvez vous informer et informer les autres sur les signes de traite d'êtres humains. Si vous suspectez qu'une personne est victime, contactez immédiatement les autorités compétentes. Ne tentez pas d'intervenir directement.