Coronavirus : des défunts enterrés rapidement, par précaution
En cette période de crise sanitaire, les familles confrontées au deuil sont doublement touchées : car il y a les démarches nécessaires, et, parfois, l’importance d’aller vite en cas de coronavirus ou de simple suspicion du Covid-19. Des mesures sont prises pour protéger à la fois les familles des défunts et les salariés des pompes funèbres.
René a dû enterrer sa tante dans la précipitation, lundi, à Capesterre-Belle-Eau. L’octogénaire était décédée en quelques heures après son transfert au CHBT, vendredi. Elle devait, au départ, être inhumée mardi, tout était prévu : « une petite dizaine de personnes, une visioconférence » pour les absents. Mais contre toute attente, René a été appelé lundi pour aller enterrer sa tante « tout de suite », car le certificat de décès, reçu entre-temps, expliquent les Pompes Funèbres, faisait état d’ « un état infectieux ».
Si la défunte n’était pas un cas confirmé de coronavirus, la suspicion de la maladie a accéléré son inhumation. Une précipitation regrettée d’un côté comme de l’autre.
Une réunion en préfecture
Il y avait une réunion thématique mercredi après-midi avec la préfecture et les professionnels du secteur des pompes funèbres pour définir les procédures à suivre dans ce contexte de crise sanitaire.
Pas de soins, cercueil fermé, mise en terre ou crémation quasi immédiates pour les malades du Covid-19, et dans tous les cas, pas de veillée : il s’agit de protéger les salariés des entreprises de pompes funèbres et les familles des défunts.
Les dernières décisions prises sont détaillés par Richard Eliezer-Vanerot, président de la chambre syndicale des pompes funèbres de Guadeloupe.
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