Aide à la parentalité, lancement de « Fanmi Lapwent ka » à Pointe-à-Pitre
La ville de Pointe-à-Pitre lance un nouveau dispositif pour répondre aux besoins des familles : « Fanmi Lapwent ka ». Ce dispositif mensuel vise à les accompagner tout en valorisant la culture locale.
La ville de Pointe-à-Pitre lance « Fanmi Lapwent ka ».
Il s’agit d’un dispositif qui se veut innovant pour répondre aux besoins des familles et les accompagner avec un ancrage culturel important.
Il s’agit d’une réponse apportée par la ville face à la recrudescence de la violence, de la délinquance, de l’isolement et de la précarité.
Un moyen également d’aider les parents dans leur mission.
Premier rendez-vous mercredi
Chaque mois, une opération sera menée dans cet esprit avec un premier rendez-vous fixé ce mercredi (27 août) sur la thématique de « la rentrée scolaire solidaire ».
Le rendez-vous est donné de 9 à 13 heures, rue Frébault, au marché Saint-Antoine.
Une distribution de fournitures scolaires aura également lieu pour les familles qui se sont inscrites auprès du CCAS de la ville de Pointe-à-Pitre.
Plusieurs partenaires et activités attendent les familles.
Ecoute et accompagnement
Marie-Hélène Salomon, adjoint au maire et déléguée à la famille, a expliqué pourquoi ce dispositif a son importance.
Si la famille ne fonctionne pas, c'est la société qui est à l'abandon. Donc, nous sommes obligés de nous investir dans ce domaine-là pour que la transmission puisse se faire et que nous ayons des enfants qui sont dans la lignée de ce que leurs parents leur auront enseigné. Avec ce dispositif, en fonction des besoins des familles, il faut qu'elles sachent que nous sommes à leurs côtés. Nous sommes à leur disposition dans tous les domaines. Nous avons le CCAS, qui répond déjà aux besoins sociaux. Nous avons France services, qui aide les familles dans leurs démarches administratives. Et pour tout le reste, il y aura toujours une écoute pour accompagner les familles, les parents. Et les familles, ce ne sont pas seulement les enfants, ce sont les aînés aussi. Au niveau des aînés, il y a des problèmes qui se posent également. Il faut que toutes les composantes de la population soient accompagnées, soient aidées. Nous voulons que Pointe-à-Pitre soit exemplaire dans le cadre du bien-être de sa population.
« Des actions de proximité »
Péguy Reinette, directrice générale adjointe en charge de l’animation et l’attractivité du territoire de Pointe-à-Pitre, revient sur le pourquoi de ce dispositif.
La ville de Pointe-à-Pitre travaille depuis tantôt sur la parentalité. Ce n'est pas nouveau. On a travaillé notamment avec l'UDAF, avec le Bus de la parentalité, qui nous a accompagnés déjà sur certaines manifestations. Aujourd'hui, nous avons décidé d’organiser des actions de proximité, pour travailler avec les familles sur des actions, des thématiques qui vont les concerner. Ce n'est pas qu’à Point-à-Pitre, un peu partout sur le territoire il y a beaucoup de problèmes de délinquance. Mais il n'y a pas que ça. Il y a aussi l'isolement des familles et les accidents de la vie. C'est très intéressant de travailler sur cet ancrage familial, mais aussi de donner une dimension culturelle, historique, certaines fois patrimoniale, parce qu'on ira sur les différents sites de la ville. En tout cas, l'idée, c'est vraiment d'aller au plus proche des familles pour leur proposer un dispositif structurant, avec beaucoup d’animations parce qu'il faut que ça reste ludique, mais aussi des temps d'échanges.
Maison de la parentalité
Marie-Hélène Salomon a rappelé qu’en lien avec ce dispositif, l’un des objectifs est la création de la Maison de la parentalité.
La Maison de la parentalité, même si nous n'avons pas encore le label, nous l'avons déjà mise en œuvre. Nous avons le bus de la parentalité qui sillonne les quartiers. Depuis le début de notre mandature, nous mettons tout en œuvre pour apporter les informations nécessaires aux familles, pour qu’elles soient au courant déjà de leurs droits. Il y en a beaucoup qu'elles ne sollicitent pas. Donc, il faut continuer à les informer tous les jours avec l'aide, naturellement, de nos partenaires, telles que la CGSS, la CAF, le Département, etc. Je constate un déficit d'informations et parfois on a des déconvenues et que les choses ne sont pas prises en main de manière convenable.
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