Prison morte à Basse-Terre : les agents pénitentiaires réclament une rencontre urgente avec la direction
Ce vendredi (25 juillet), les agents pénitentiaires ont lancé une opération « prison morte » pour dénoncer un manque de concertation et d’effectifs à l’approche de l’ouverture du nouvel établissement pénitentiaire du chef-lieu. À l’appel de l’intersyndicale FO-CGT-UFAP, les surveillants ont bloqué l’entrée de la prison dès 6h.
Les agents affiliés à l'Intersyndicale ne veulent pas d’ouverture du nouveau centre pénitentiaire « au rabais ». Ils ont bien tenté de faire part de leurs inquiétudes à la direction, mais selon Willy Coquin, secrétaire FO de l’intersyndicale, la direction locale et nationale (DSP et DAP) fait la sourde oreille à leurs demandes répétées.
Il est inconcevable que l’établissement s’ouvre sans les effectifs nécessaires. La configuration du bâtiment exige une présence renforcée pour garantir la sécurité
Pas de concertation
Les agents dénoncent une absence totale de concertation lors de la conception du nouveau site. La structure, jugée « vaste et complexe », nécessiterait au minimum deux surveillants par étage. Une exigence jugée indispensable par les organisations syndicales pour assurer à la fois la sécurité du personnel et la fluidité des déplacements internes.
Face à ce qu’ils considèrent comme du mépris, les agents ont décidé de bloquer l’établissement « jusqu’à ce que la direction accepte d’entendre leurs doléances ». Aucun transfert ni visite ne sera autorisé pendant la mobilisation.
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