Les salariés du Mémorial Acte font jouer leur droit de retrait
Les salariés du Mémorial Acte ont exercé leur droit de retrait ce jeudi matin. Ils dénoncent le manque de garantie pour leur sécurité au sein des locaux en pleine épidémie de covid-19.Mais au-delà, c’est le comportement de la directrice du centre jugé toxique à l’égard des employés, qui est pointé du doigt.
Les salariés du Mémorial Acte ont exercé leur droit de retrait ce jeudi matin. Ils dénoncent le manque de garantie pour leur sécurité au sein des locaux en pleine épidémie de covid-19. Selon Mario Varo, président de la CFTC des agents territoriaux, aussi aberrant que cela puisse paraitre au vu de la situation épidémique, aucun protocole sanitaire n’a été mis en place au Centre caribéen d'expressions et de mémoire de la traite et de l'esclavage En outre, des travaux de peinture seraient effectués en présence des salariés et du public.
Selon lui, la Directrice de l’établissement refuserait par ailleurs aux salariés, le droit de maintenir une porte ouverte afin d’aérer leurs locaux. Une décision qui choque ces derniers, en pleine épidémie de coronavirus et alors même que les études tendent à montrer une circulation du virus dans l’air dans les espaces clos.
Des accusations de harcèlement
Mais au-delà, c’est le comportement de la directrice du centre jugé toxique à l’égard des employés, qui est pointé du doigt. Mario Varo précise que depuis qu’il a dénoncé le mois dernier certaines pratiques de la directrice, Laurella Rinçon, dont des déplacements en taxi réglés par l’EPCC ; une véritable « chasse aux sorcières » est à l’œuvre au sein de la structure. Certains salariés en feraient les frais et subiraient selon lui des pressions à l'instar du directeur technique qui, après avoir été menacé de licenciement, aurait été pénalisé sur le salaire précise Mario Varo.
Au mois de février, la CFTC des territoriaux avait porté plainte auprès du procureur de la république de Pointe-à-Pitre pour détournement de fonds publics, emplois fictifs et harcèlement moral.Ce jeudi, le président du syndicat à rappeler qu’ils comptaient bien donner une suite judiciaire et administrative à ce dossier. Il appelle le président de Région Ary Chalus à prendre ses responsabilités dans cette affaire.
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