L'entreprise Nicollin pollue Basse-Terre pour se faire entendre
Par Anaelle EDOM
04/03/2016 - 17:58
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:23
Guadeloupe
A Basse-Terre, le tension monte d'un cran entre l'entreprise Nicollin et la Communauté d'agglomération Grand-Sud Caraïbes. Alors que les deux parties ont déssacord financier, la société Nicollin a versé un tas d'ordure en plein cœur de la ville ce jeudi 3 mars 2016.
Le conflit entre l'Entreprise Nicollin et la Communauté d'Agglomération
Grand Sud Caraïbes (CASBT), présidée par Lucette Michaux-Chevry a pris une
nouvelle tournure ce jeudi 3 mars 2016.
L'entreprise Nicollin a déversé ses ordures contenues dans ses camions en plein cœur de la ville de Basse-Terre, à proximité de la gare routière, du conseil départemental et du palais de Justice.
Les Basse-terriens ont été confrontés à ce triste spectacle quelques heures avant le défilé de la mi-carême. Sur les ondes de RCI Guadeloupe, ce vendredi, Lucette Michaux-Chevry a exprimé son aberration. Selon l'ancienne maire de Basse-Terre, le personnel de Nicollin n'aurait pas dû être pris en otage dans cette affaire.
Lucette-Michaux Chevry a également dénoncé avec fermeté les moyens utilisés par l'entreprise Nicollin.
"Ces méthodes sont des méthodes de gangster. Les entreprises ne peuvent pas utiliser les salariés pour faire n'importe quoi en Guadeloupe. On n'utilise pas la violence comme méthode".
Le conflit entre l'entreprise Nicollin et la CASBT porte sur un différend de redevances. L'entreprise réclame 3 millions d'euros d'impayés à la CASBT. Mais, la communauté d'agglomération répond ne lui devoir qu'1 million et demi d'euros.
L'entreprise Nicollin a déversé ses ordures contenues dans ses camions en plein cœur de la ville de Basse-Terre, à proximité de la gare routière, du conseil départemental et du palais de Justice.
Les Basse-terriens ont été confrontés à ce triste spectacle quelques heures avant le défilé de la mi-carême. Sur les ondes de RCI Guadeloupe, ce vendredi, Lucette Michaux-Chevry a exprimé son aberration. Selon l'ancienne maire de Basse-Terre, le personnel de Nicollin n'aurait pas dû être pris en otage dans cette affaire.
Lucette-Michaux Chevry a également dénoncé avec fermeté les moyens utilisés par l'entreprise Nicollin.
"Ces méthodes sont des méthodes de gangster. Les entreprises ne peuvent pas utiliser les salariés pour faire n'importe quoi en Guadeloupe. On n'utilise pas la violence comme méthode".
Le conflit entre l'entreprise Nicollin et la CASBT porte sur un différend de redevances. L'entreprise réclame 3 millions d'euros d'impayés à la CASBT. Mais, la communauté d'agglomération répond ne lui devoir qu'1 million et demi d'euros.
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