Crise au SMGEAG : la direction et les syndicats toujours en désaccord
Les négociations entre le Syndicat mixte de l’eau et de l’assainissement de la Guadeloupe (SMGEAG) et les syndicats des agents n’ont pas abouti hier (27 janvier). Alors que la menace d’une grève plane, le SMGEAG dispose de 24 heures pour répondre aux revendications, sous peine de perturbations majeures.
Réunis ce lundi 27 janvier au siège du SMGEAG au Gosier, les représentants syndicaux et la direction ont tenté de trouver un terrain d’entente. Au cœur du conflit : le changement récent de la mutuelle des agents, jugé préjudiciable par les syndicats.
En poste depuis le 22 janvier, le préavis de grève reste d’actualité, faute d’accord. Les syndicats dénoncent une perte d’avantages avec la nouvelle mutuelle et attendent des engagements clairs de la direction pour résoudre ce qu’ils considèrent comme une injustice.
Aucune décision prise
Ferdy Louisy, président du SMGEAG, était absent de cette réunion cruciale. C’est Blaise Mornal, membre du comité syndical, qui a pris la parole pour représenter la direction. Conscient des enjeux, il a exprimé la volonté de parvenir à une solution rapide :
Je pense que c'est une demande entendable que nous pourrons honorer à travers les échanges. Nous avons 24 heures pour travailler et étudier la situation avec l’administration afin d’éviter une grève. Ce serait catastrophique, surtout en pleine période de carnaval, avec les hôtels pleins. Nous devons trouver une solution.
Une grève à éviter à tout prix
La menace d’une grève suscite des interrogations pour les habitants de la Guadeloupe. Willy Noyon, délégué syndical UNSA au SMGEAG se veut rassurant avec la population.
Les Guadeloupéens n'ont jamais été en danger. Nous aussi, nous sommes des Guadeloupéens, nous avons des familles ici. Si on en est là, c’est parce que nos revendications ne sont pas écoutées. Si la direction avait pris en compte les problèmes, nous n’aurions pas besoin d’en arriver à ce point.
Pour la direction comme pour les syndicats, un conflit social à ce moment de l’année serait particulièrement malvenu. Avec un carnaval en pleine effervescence et une forte affluence touristique, une grève pourrait avoir des conséquences importantes.
Les prochaines heures seront décisives pour désamorcer la crise.
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS GUADELOUPE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.






