Capesterre-Belle-Eau : des agents municipaux mobilisés, les services de la Ville perturbés

Par 14/10/2025 - 13:53 • Mis à jour le 14/10/2025 - 14:01

Mobilisation, ce mardi matin (14 octobre), à Capesterre-Belle-Eau. Des agents municipaux, soutenus par l’UTC-UGTG, réclament le paiement de jours de grève datant de 2022 et 2023. Si plusieurs services sont perturbés, la restauration scolaire a pu être assurée.

    Capesterre-Belle-Eau : des agents municipaux mobilisés, les services de la Ville perturbés
Mairie de Capesterre-Belle-Eau (Photo d'archives)

Des agents municipaux de Capesterre-Belle-Eau sont mobilisés.

Depuis ce mardi matin (14 octobre), les services de la Ville sont perturbés par un mouvement mené par la section locale du syndicat UTC-UGTG qui réclame le paiement des jours de grève de 2022 et 2023.

Malgré quelques inquiétudes, les repas de la cantine ont bien été livrés aux écoles.

Blocage

Le maire de Capesterre Belle Eau, Jean Philippe Courtois, a fait un point de situation, à la mi-journée ce mardi. Il s’oppose au paiement des jours de grève et s’en explique.

Les services municipaux sont bloqués par un mouvement initié par une dizaine d'agents affiliés à l'UTC-UGTG, parce qu'ils exigent qu'on leur rembourse des jours de grève de 2022 et 2023, et qu’on leur accorde des ponts et des jours chômés. Vous le comprendrez bien, nous ne pouvons pas satisfaire ces revendications. S'ils n'ont pas travaillé dans le cadre de leur mission au service des Capesterriens, nous ne pouvons pas valider de payer, en plus pour des grèves qui datent de 2023. Nous ne pouvons pas accorder à tour de bras des jours non travaillés alors que nous avons beaucoup à faire pour continuer à rétablir la santé financière de la ville et offrir un service de qualité. Pour nous mettre la pression, ils se sont levés après cinq minutes d'échanges ce matin. Ils se sont dirigés vers la restauration scolaire qu'ils ont bloquée pendant près de deux heures. Il s'agit là encore de méthodes qui, pour moi, ne sont pas fidèles à la définition du syndicalisme. Il s'agit simplement de prendre en otage la ville de Capesterre, pensant qu'à la veille des élections on pourra proposer tout et n'importe quoi et que cela sera signé par le maire et l'équipe municipale.

« Nous avons fait beaucoup »

Pour Jean-Philippe Courtois, il faut mettre fin à ces pratiques.

Nous avons fait beaucoup depuis que nous sommes arrivés :  la mise à jour de la carrière des agent - qui nous a coûté plus de 2 millions d'euros, la mise en place d'équipements, de nouveaux bâtiments pour accueillir le personnel, du CNAS, de l'action sociale pour celui-ci, l'augmentation des tickets restaurant. Mais nous ne pouvons pas accepter tout et n'importe quoi, parce que nous sommes là aussi pour défendre les intérêts des Capesterriens.

Des accords trouvés

Le maire de Capesterre-Belle-Eau dit être là pour le dialogue et précise que d’autres accords ont été trouvés, hormis pour le paiement des jours de grève.

Il y avait d'autres points qui intéressaient les conditions de travail de leurs collègues pour lesquels nous avons trouvé des accords. Sur 12 points, nous sommes tombés d'accord sur 10. Et les deux qui reste, c'est le non-paiement des jours de grève. Cela est interdit par la loi, d’autant qu’il n’y a pas eu de service fait. Concernant les jours chômés, je veux bien en accorder quelques-uns pour faire souffler les services, mais pas qu’on m'impose une liste aussi longue que mon bras.


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