Zika, dengue, chikungunya : pas de quoi s'inquiéter
Les situations épidémiologiques de la dengue, du chikungunya et du zika sont calmes en Guadeloupe. Les services de santé enregistrent peu de cas cliniquement évocateurs et aucun cas n’a été confirmé depuis plus d’un an.
Une nouvelle plutôt rassurante, les situations épidémiologiques de la dengue, du chikungunya et du zika sont calmes en Guadeloupe. Les services de santé enregistrent peu de cas cliniquement évocateurs et aucun cas n’a été confirmé depuis plus d’un an. Durant les onze dernières semaines, le nombre estimé de consultations pour suspicion de dengue en médecine de ville via le réseau des médecins sentinelles est de 15. Un nombre qui reste inférieur aux valeurs maximales attendues pour la saison. Par ailleurs, sur la même période, aucune confirmation biologique d’infection récente n’a été enregistrée. Le dernier cas biologiquement confirmé remontant au mois d’avril 2016.
Et pour le zika ?
En ce qui concerne le zika, le nombre estimé de consultations pour suspicion de la maladie en médecine de ville via le réseau des médecins sentinelles est de 10 consultations. En revanche, sur cette même période, aucun cas biologiquement n’a été confirmé pour une infection récente n’a été enregistré. Le dernier cas de virus zika confirmé en Guadeloupe date de janvier 2017.
Pas de "chik"
En ce qui concerne le chikungunya, sur cette même période, aucun cas cliniquement évocateur de la maladie n’a été enregistré et aucun cas biologiquement confirmé. Le dernier cas biologiquement confirmé de chikungunya ayant été enregistré en janvier 2015.
La surveillance évolue
En raison des limites de la sérologie dans le contexte épidémiologique actuel des Antilles françaises, le système de surveillance biologique des arboviroses est en cours d’évolution. L’apparition du virus zika dans nos territoires a rendu plus complexe l’interprétation des résultats de sérologie pour la dengue et le zika car ces virus appartiennent à même famille des flavivirus. Ils entraînent donc des réactions sérologiques croisées. Une tâche rendue plus difficile pour les professionnels de santé car la présence d’IgM isolées contre ces 3 virus manque de spécificité et il y a de nombreux faux positifs, en particulier en période de faible circulation. Aussi, les médecins privilégient désormais le diagnostic précoce par la détection du génome viral.
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