Les recommandations de l'ANSES concernant le Chlordécone
La question du chlordécone aux Antilles. L’Agence de sécurité sanitaire (ANSES) vient d’identifier les modes d'approvisionnement alimentaires à risques… Notamment et surtout par des circuits informels. Ce qui entraînerait une surexposition à ce pesticide tant décrié. C’est ce qui ressort de l’évaluation publiée en fin de semaine.
Selon le média spécialisé Actu-Environnement, l'Agence de sécurité sanitaire vient de publier ce vendredi une évaluation concernant les risques liés à une mauvaise consommation des produits ne suivant pas les circuits officiels et légaux. L’analyse met en avant trois modes d'approvisionnement à risque. Il s'agit tout d'abord de la consommation issue d'une production domestique d'œufs et de volailles produits en zone contaminée. C'est aussi le cas de la consommation de racines et tubercules cultivés dans ces mêmes zones. C'est enfin le cas de la consommation de produits d'eau douce ou de produits de la mer pêchés par les particuliers ou de personnes non autorisées.
Respecter les circuits officiels
Il peut y avoir surexposition, explique l'ANSES, lorsque les populations ne respectent pas les recommandations visant à ne pas consommer plus de quatre fois par semaine des produits de la mer, rapportés informellement. L'expertise de l'Agence montre part ailleurs que les limites maximales de résidus pour différents aliments d'origine animale apparaissent protectrices en s'approvisionnant en circuits contrôlés : grandes et moyennes, surfaces, marchés ou épiceries. Une réduction de ces limites ne permettrait pas d'abaisser l'exposition aux résidus de pesticides, conclut l'Anses, il faut donc respecter les recommandations de consommation
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