Les cliniques privées réunies en assemblée générale ce jeudi
Réunies au sein de la FHP (fédération de l’hospitalisation privée) Guadeloupe, les cliniques privées tenaient ce jeudi 20 mars leur assemblée générale au Gosier, en présence de la déléguée générale nationale.

En Guadeloupe, les cliniques privées représentent 76 % de l’offre de soins. Au programme de l’assemblée générale qui a eu lieu ce jeudi : des tables rondes sur les enjeux du secteur privé et l’évolution de l’offre de soins dans le respect du patient.
Faire le lien
L’objectif étant de renforcer la visibilité des cliniques privées et de réaffirmer la nécessité d’un traitement équitable avec le public.
Christine Schibler, la déléguée générale nationale de la FHP, en visite sur l’île depuis une semaine, explique l’intérêt de cette rencontre :
Les enjeux, ce sont des enjeux comme toujours sur les territoires de coopération, donc d'articulation intelligente entre le public et le privé. C'est extrêmement important de travailler sur les parcours de soins. C'est-à-dire qu'on a des parcours de soins pour des soins aigus comme des maladies ponctuelles, aiguës. On a aussi beaucoup, et en Guadeloupe, c'est particulièrement prégnant, des parcours de soins pour les maladies chroniques. Donc, il faut qu'on s'organise, qu'on améliore les parcours de soins encore pour que le parcours des personnes qui sont atteintes de maladies chroniques puisse se faire de façon facile et fluide entre les établissements, quel que soit leur statut, et entre la ville et l'hôpital aussi.
Les usagers impliqués
Au cœur de l’offre de soins, les usagers ont aussi pris part à la rencontre. Claire Croizier, présidente des usagers et membre de France Assos Santé :
Pour nous, les représentants des usagers, c'est important de pouvoir participer à une réunion comme celle-ci, parce qu'il y a déjà quatre représentants des usagers dans chacun des établissements et que ces représentants des usagers ont besoin d'être reconnus pour pouvoir défendre les droits des patients tout au long de leur prise en charge, mais de pouvoir également échanger avec les équipes soignantes et l'administration de l'établissement. Parce que sans faire ce lien, c'est très difficile d'être représentant des usagers. On est là pour identifier toutes les difficultés qui sont liées aux droits des patients et aux difficultés que le patient rencontre dans l'établissement.
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