Les Guadeloupéens sont-ils réfractaires au don d’organes ?
En Guadeloupe, le taux d’opposition au don d’organes est de 50% quand la moyenne nationale est de 36,1%. Alors, comment l’expliquer ? Les Guadeloupéens sont-ils réfractaires au don d’organes ? C’est la thématique du Décryptage sans langue de bois de ce mercredi 23 octobre.
Le 17 octobre dernier marquait la journée mondiale du don d’organes et de la greffe. L’occasion de sensibiliser le grand public sur ce sujet aux enjeux vitaux. Alors qu’en Guadeloupe, le taux d’opposition au don d’organes reste très élevé par rapport à la moyenne nationale, les besoins sont pourtant bien présents.
En effet, l’insuffisance rénale chronique terminale est un problème de taille sur le territoire, car la prévalence est deux fois plus élevée que dans l’Hexagone. Cependant, la greffe rénale est le seul traitement qui permet à ce jour de guérir de cette maladie.
Même si les donneurs d’organes sont généralement en état de mort cérébrale, le don de son vivant est possible.
Décryptage
De manière générale, le don d’organes semble un sujet qui reste tabou. Pourtant, en informer ses proches sur la volonté d’être donneur ou non est important. Un autre défi en Guadeloupe : baisser le taux d’opposition qui permettrait de changer de nombreuses vies, voire d’en sauver.
Pour en parler ce soir, nous recevons à 18h30 :
-Dr Roland Lawson, médecin coordonnateur des prélèvements d’organes et des tissus au CHUG
-Natacha Jacca, de la coordination hospitalière pour le prélèvement d’organes
-Télia Noutcha, donneuse, elle a fait un don de rein à son mari et viendra témoigner
-Franck Garain, docteur en sociologie de la santé
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