Le don d'organe, seule thérapie des malades souffrant d'insuffisance rénale
Une opération consacrée au don d'organe a lieu ce jeudi à 18 heures à l'Espace Régional du Raizet. Il s'agit de sensibiliser la population à l'importance de ce geste.
L’insuffisance rénale chronique terminale est un problème majeur de santé publique qui touche la Guadeloupe dont la prévalence est deux fois plus élevée qu’en France hexagonale.
La greffe rénale, seul traitement permettant d’obtenir la guérison, est réalisée au CHU de la Guadeloupe depuis le 1er juin 2004. Ce geste de solidarité et de générosité permet aux receveurs de prendre un nouveau départ dans la vie dans la mesure où la dialyse demeure une thérapie lourde et contraignante.
Le docteur Roland Lawson, responsable médical revient sur les conditions à remplir pour faire un don d’organe :
Il faut distinguer, il y a les donneurs en mort en céphalique, qu'on appelle encore en mort cérébrale, qui représentent la majorité des donneurs. Ce sont des personnes qui sont décédées en service de réanimation et dont les grandes fonctions vitales sont maintenues de façon artificielle. Et le deuxième type de donneur, ce sont donc les donneurs vivants qui peuvent faire don d'un rein ou d'une partie de leur foi à un membre de leur famille ou à un ami proche, à partir du moment où ces personnes là peuvent témoigner d'un lien affectif depuis au moins deux ans
Sensibiliser un large public
L'objectif de l'opération qui démarre à 18h00 à l’Espace Régional du Raizet, consiste à faire de la sensibilisation auprès du public.
Il faut absolument que tout un chacun puisse faire connaître son opinion, puisqu'en France, on a la notion du consentement présumé. Mais il faut absolument informer ses proches pour les donneurs décédés, absolument informer ses proches pour rendre l'entretien que l'équipe de la coordination aura, rendre cet entretien moins douloureux
Pour rappel, trois principes fondamentaux encadrent le don d’organes en France : le consentement présumé, la gratuité du don, et l’anonymat entre le donneur et le receveur.
Au nom de la solidarité nationale, c'est le principe du consentement présumé qui a été choisi. La loi de bioéthique indique que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si de son vivant, le donneur présumé a exprimé son refus d’être prélevé.
Bien entendu, les reins ne sont pas les seuls organes que l'on peut donner. Le cœur, les poumons, le foie, les intestins ou encore le pancréas peuvent faire l'objet d'un don.
Certains tissus humains peuvent aussi être prélevés. Il s'agit des cornées (fines membranes situées à la surface des yeux), ou encore des os, des artères, des veines, de la peau, des valves cardiaques, des tendons, des ligaments.
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