Le chantier du futur CHU en images

Lorsqu'on se penche sur ce chantier, ce sont d'abord les chiffres qui interpellent : 85 000 m2, plus de 250 personnes qui y travaillent, dix grues, deux foreuses en permanence sur site, mais aussi des  centrales de production de béton et d'acier installées sur place. Ce niveau d'équipement est rare mais il permet de répondre rapidement au besoin et surtout de rester dans les délais.

Même s'il y a quelques contraintes, liées notamment à la prévention des risques et à la présence d'une multitude d'opérateurs sur site, le chantier avance dans les temps jusqu'ici et la livraison est toujours programmée pour la fin 2022. Afin de coordonner tous les acteurs et les plus de 200 ouvriers, des réunions hebdomadaires sont organisées.

Séismes et cyclones

Qui dit chantier exceptionnel, dit aussi techniques innovantes, notamment face au risque sismique. 216 pendulateurs, chacun capable de supporter entre 300 et 600 tonnes, sont en train d'être installés sous la structure principale pour amortir les chocs. Ainsi, à chaque pilier, deux disques métalliques incurvées se font face avec une lentille au milieu, pour assurer un léger glissement capable d'absorber les chocs. Même si la structure générale de 85 000 tonnes bougera légèrement, le système est conçu pour permettre au plateau technique d'éviter les casses et de continuer à fonctionner en cas de tremblement de terre.

Le risque cyclonique a aussi été étudié avec notamment des tests en soufflerie. Mais l'innovation et la particularité se cachent aussi dans l'esthétique. L'identité de ce bâtiment passera notamment par son design unique en béton froissé, élaboré par Laurent Marc Fischer et ses équipes d'Architecture-Studio, le maître d'oeuvre de ce projet.

Il pousse doucement ce CHU tant attendu, mais sûrement, et après l'éclosion finale dans environ 3 ans, la mise en service est envisagée pour 2023