Le syndicat de valorisation des plages et des sites touristiques à Marie-Galante
Ce mercredi 12 mai, le Sips, le syndicat intercommunal de valorisation des plages et des sites touristiques a rendu visite à l'invitation du maire de la commune, à la sinistrée Capesterre de Marie-Galante. 40% des sargasses captées par l'archipel guadeloupéen se concentrent sur quelques dizaines centaines de mètres du littoral.
Ce fut l'occasion pour le Syndicat de faire le point sur les dossiers en cours. Notamment celui de protection du boulevard maritime. C’est là où se concentre près de 80% des sargasses qui sont bloquées au niveau du bourg. Alors que la commune pâti de cette situation depuis plusieurs années, on apprend qu'une nouvelle étude vient d’être diligentée pour la faisabilité d'un enrochement ou d'un barrage.
Willy Séï, coordonnateur sargasses au SIPS :
Parmi les réactions à cette visite, celle de José Viator, gérant du restaurant de plage le Touloulou à Petite-Anse, l’autre point noir de Capesterre. José Viator est membre du collectif anti sargasses et de l’association des commerçants de Capesterre. « Assez d’études, maintenant il faut de l’action », dit-il en substance alors que le SIPS, pourtant en charge des plages selon lui, se fait habituellement discret sur le dossier Capesterrien :
Rappelons qu’à Capesterre, on ramasse près de 40.000 m3 de sargasses chaque année soit l’équivalent de plus de 660 containers de 60m3 par an.
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