Premières dissensions au sein du conseil municipal du Gosier

Par 29/04/2025 - 13:28

Le conseil municipal du Gosier, le premier dirigé par le nouveau maire Michel Hotin, a tourné court lundi (28 avril), sans que les délégations au maire et la refonte des commissions communales ne soient votées, l’opposition ayant tout rejeté en bloc.

    Premières dissensions au sein du conseil municipal du Gosier
Photo d'archives

Le premier conseil municipal dirigé par le nouveau chef d’édilité, Michel Hotin, a tourné court lundi soir (28 avril).

Alors qu’étaient inscrits à l’ordre du jour les délégations au maire et la refonte des commissions communales, les membres de l’opposition ont décidé de tout rejeter en bloc. La séance a rapidement été écourtée par le maire.

C’est donc le statu quo qui prédomine entre la majorité et les membres de l’opposition à un an des prochaines élections municipales.

Les raisons de cette défiance

Au rang des réactions, Liliane Montout, l’ancien maire, explique les raisons de cette défiance vis-à-vis de la nouvelle majorité municipale.

Nous n'avons pas voté ce point puisque nous pensions que, par rapport au climat aussi troublé dans la commune, nous ne pouvons pas accorder une confiance aveugle dans cette majorité. Et puis, en plus de ça, autour du maire gravitent des personnes dont le passé au Gosier, comme à la CARL, avait laissé de profondes blessures, genre gestion hasardeuse, pratiques contestables. Et nous, en tant qu’élus de la ville du Gosier, nous avons la responsabilité de protéger notre commune et nous avons décidé, notre minorité, de ne pas voter ce point pour accorder encore des délégations supplémentaires, surtout des délégations financières.

Toujours au sein de l’opposition, on conteste la nomination du directeur de cabinet.

« Un maire sans pouvoir »

Jules Frair, qui avait pourtant soutenu la candidature de Michel Hotin, évoque ce nouveau revirement de situation :

Ce directeur de cabinet ne doit pas être. Ça a été ma seule condition. Et on voit bien par rapport à un communiqué qui a circulé sur les réseaux, que le lendemain des élections ce directeur de cabinet était mis en place à la date du 16 et mis en fonction le 17. Le premier point a été non acté, c'est-à-dire que le maire est un maire sans pouvoir. Toutefois, il a le droit de traiter les affaires courantes, c'est-à-dire les paiements des salariés, des indemnités, voiries et autres. Il faut une transparence au sein de notre territoire.

A noter que la majorité municipale n’a pas souhaité réagir à notre demande d’interview. Mais elle nous indique que « l’opposition devra assumer les conséquences de ses actes pour la collectivité ». Fin de citation.


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