Les problèmes de la Guadeloupe au cœur de la rentrée parlementaire du groupe Liot

Première journée de la rentrée parlementaire du groupe Liot (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires), hier en Guadeloupe. Elle a débuté par une rencontre avec les deux présidents des collectivités du département et de la région.

Cet échange a permis aux parlementaires Liot d'entendre les élus départementaux et régionaux leur exposer les problématiques du territoire pour pouvoir porter des amendements. C’est ce qu’explique le député Olivier Serva.

On sera plus à même de défendre par des amendements, par des propositions de loi des sujets ultramarins. Le président du conseil départemental nous a soumis un certain nombre de sujets. Il nous a dit sur l’hôpital, le coefficient géographique, c’est-à-dire la survaleur liée aux hôpitaux, est insuffisante. On est à 0,27, il faudrait passer à 0,35. Nous allons porter cet amendement au nom de la Guadeloupe, des Outre-Mer. Nous avons aussi la continuité territoriale. Aujourd’hui, on souffre trop pour aller à Marie-Galante, aux Saintes, pour arriver en Guadeloupe. Ça coûte trop cher, c’est insupportable. C’est une compétence de l’État, que l’État fasse son travail 

Lors de ces journées parlementaires du groupe Liot, un temps fort d’échange avec Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer, est prévu ce mardi.

Rencontre très attendue 

Cette rencontre très attendue, ainsi que la décrit Bernard Pancher, député de la Meuse et président du groupe Liot. II compte bien faire part au ministre de la réalité des difficultés rencontrées par les Guadeloupéens.

Il est question de pouvoir d’achat, de vie chère, d’insécurité. Le trafic de drogue, il n’y a pas de brigade canine pour sentir la drogue. Il y a des problèmes liés à l’emploi mais il n’y a pas de marchés intérieurs suffisants. Il faut créer des aides fiscales durables pour faire en sorte que les entreprises viennent s’installer. Sur la question des emplois administratifs, c’est quand même fou d’avoir des métiers où on ne trouve pas assez de fonctionnaires. Dans l’Éducation Nationale, on embauche des contractuels et, dans le même temps, on fait passer des concours d’enseignants et les Guadeloupéens et les Guadeloupéennes sont nommés en région parisienne, pendant des années, avant de revenir sur le territoire

Comme évoqué, les problématiques exposées au ministre seront nombreuses. Éducation, vie chère ou encore immigration clandestine : le député Serva insiste.

Il faut arrêter que des hommes et des femmes rentrent clandestinement, avec des armes et de la drogue et tuent nos compatriotes. On a des potentialités sur les énergies renouvelables où le ministre peut développer avec nous la géothermie et permettre aux populations locales d’être détentrices de cette énergie