Le projet « global d’émancipation politique » pour la Guadeloupe » des organisations autonomistes
Les 11 organisations signataires étaient réunies, ce lundi (10 juin), à Pointe-à-Pitre, pour présenter leur projet « global d’émancipation politique » pour la Guadeloupe à deux jours de la réunion du Congrès.
Ce lundi matin (10 juin), plusieurs organisations autonomistes, indépendantistes se sont réunies, au centre Rémy-Nainsouta, à Pointe-à-Pitre, pour présenter, lors d’une conférence de presse, leur projet « global d’émancipation politique » pour la Guadeloupe, qui a été acté dans une déclaration commune.
C’est un acte fort pour les 11 signataires - entre autres ANG, le CIPPA, FKNG (Fos pou Konstwui Nasion Gwadloup), le parti communiste guadeloupéen et le PPDG (Parti progressiste démocratique guadeloupéen) - à deux jours du congrès des élus, dont ils ont, disent-ils, été exclus.
Pour l'ensemble des représentants de ces organisations, ce nouveau congrès est « une vaste opération de manipulation consistant à maintenir la Guadeloupe dans le statu quo de l’assimilation coloniale ».
A ECOUTER Félix Flémin, secrétaire général du parti communiste
Ce lundi, des champs de compétences et des perspectives ont été consignés dans un document d’orientation. Les explications de Mehdi Keita, secrétaire général du PSG.
Nous avons présenté aujourd’hui un document d’orientation. Nous avons trois étapes. La première, c’était de définir des compétences que nous considérons que nous devons laisser à l’Etat, des compétences que nous voulons partager avec l’Etat et des compétences que nous voulons avoir de façon exclusive. La deuxième étape, c’est de proposer ça aux Guadeloupéens. Parce que ce sont eux qui seront décideurs du sujet. Et à partir de là, nous allons mobiliser la commission d’évaluation des transferts, qui est un principe constitutionnel qui nous permet d’évaluer les compétences, de dire combien ça coûte en termes de personnel, de financement. Et de dire aux Guadeloupéens, on est capable, on n’est pas capable, on peut le financer ou non. Et voilà comment nous voulons exercer la compétence pour que la décision politique soit la plus proche possible du Guadeloupéen.
Avec ce projet « global d’émancipation politique » pour la Guadeloupe, il y a, selon les signataires, de nombreuses urgences à prendre en considération, dont la problématique du chlordécone et de l’eau.
A ECOUTER Alain Bicep, secrétaire général de l’UPLG
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