La pêche au lambi interdite cette année

Par 30/09/2020 - 12:01

Il y a quelques mois, le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Élevages Marins des îles de Guadeloupe, avait proposé au préfet de ne pas ouvrir la saison du lambi compte tenu de la situation actuelle des mollusques, victime de surexploitation. La pêche au lambi qui devait débuter le 1er octobre et prendre fin au 31 janvier 2021, est donc suspendue cette année.

    La pêche au lambi interdite cette année

Les amateurs de lambi vont grincer des dents. Il n'y aura pas de mollusques sur les étals cette année. La Préfecture a en effet annoncé que  la pêche au lambi était interdite. La saison du lambi devait initialement débuter le 1er octobre 2020 et prendre fin le 31 janvier 2021. Le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Élevages Marins des îles de Guadeloupe, au titre de ses compétences, a proposé au préfet de ne pas ouvrir la saison du lambi, Cette pêche ouverte uniquement aux professionnels de la mer, se pratique en apnée et au trémail. En dehors de ces périodes définies par les autorités, la pêche au lambi est interdite en Guadeloupe.

Une demande du Comité Régional des Pêches

Il y a quelques mois, le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Élevages Marins des îles de Guadeloupe avait alerté sur la situation de ces coquillages. Victime de surexploitation et la ressource se fait en effet de plus en plus rare dans les eaux locales. Le Comité avait donc demandé à la Préfecture que la saison soit suspendue cette année. Une proposition qui a été approuvée par le préfet. Par arrêté préfectoral, aucune pêche de lambi ne sera donc autorisée pour la saison 2020/2021.

La mesure pourrait être prolongée sur 3 ans après évaluation de la ressource par le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Élevages Marins des îles de Guadeloupe.

Les contrevenants risquent plus de 22 000 euros d'amende et six mois de prison 

Dans un communiqué, la Préfecture indique que la direction de la Mer de Guadeloupe, sous l’autorité du préfet, va coordonner l’action des services de l’État dans le domaine du contrôle des pêches. Les contrevenants s’exposent à des amendes administratives et des sanctions pénales qui peuvent aller jusqu'à 22 500 € et six mois d’emprisonnement.

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