Jean-Philippe Courtois : “Aucune décision majeure ne sera prise sans l’avis des Guadeloupéens”

Par 17/06/2025 - 08:21 • Mis à jour le 17/06/2025 - 09:51

Les élus et parlementaires de la Guadeloupe se réunissent ce mardi 17 juin à la salle des délibérations du conseil départemental avec l’ambition de présenter à la population un cadre de travail en vue d’une évolution institutionnelle. Jean-Philippe Courtois, 1e vice-président du conseil départemental évoque un congrès de la “responsabilité”

    Jean-Philippe Courtois : “Aucune décision majeure ne sera prise sans l’avis des Guadeloupéens”

Alors que des voix s’élèvent pour demander aux élus du Département et de la Région qui participent aux commissions ad hoc de ralentir le train sur l’évolution institutionnelle, Jean-Philippe Courtois explique pourquoi il n’y a plus le temps d’attendre. Pour l’élu, tant que l’action publique sera contrainte par des normes nationales qui ne correspondent pas aux réalités locales, il sera difficile de regagner la confiance des citoyens.

C’est contraignant. Les gens ont besoin de réponses immédiates et il faut leur expliquer qu’il faut attendre que Paris valide. Les décisions sont trop longues à mettre en place. Il est temps que nous soyons majeurs sur notre territoire et que nous sachions enfin répondre aux attentes de nos concitoyens.

Une position que ne comprennent pas les partis d’opposition pour lesquels, il s’agit d’abord de reconquérir la confiance des concitoyens avant de les embarquer dans un processus technique et long.

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Personne ne sera écarté

Quant au procès qui est fait sur la non-exhaustivité des consultations, surtout chez les socio-professionnels, Jean-Philippe Courtois rappelle que le processus date de 2022. Entre temps, des centaines d’auditions se sont tenues qu’elles soient citoyennes ou spécifiques.

Nous faisons une synthèse de tous les éléments qui ont été compulsés depuis 2022. Je vous assure qu’aucune grande évolution n’aura lieu sur le territoire sans un référendum. Le Guadeloupéen aura son mot à dire. Cependant, il faut poser la base, le cadre et ensuite le lui présenter. Nous ne pouvons pas arriver devant lui avec un brouillon.

Il s’agit pour les élus d’avoir une adaptation à la carte qui réponde aux problématiques majeures de développement du pays en matière d’opportunités de carrière pour les jeunes actifs jusqu’aux options d’aménagement du territoire pour les maires.

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Pour Jean-Philippe Courtois, ce débat dépasse la préparation des prochaines municipales. Il est l’occasion de démontrer la responsabilité des élus locaux.


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