Elie Califer attend beaucoup de la prochaine visite de Bruno Retailleau en Guadeloupe

Le Ministre de l'Intérieur l'avait annoncé. Il sera bientôt en Martinique et en Guadeloupe.

Bruno Retailleau arrivera sur l'Archipel vendredi soir prochain (22 août 2025) après son passage sur l'île soeur. Une visite éclair de 24 heures qui reste à confirmer et pour laquelle il est très attendu par les élus de la classe politique, toutes couleurs confondues.

C'est notamment le cas pour les 7 parlementaires locaux dont le député Elie Califer qui veut des réponses fortes, concrètes, rapides et durables sur la sécurité en Guadeloupe.

Il attend des actes concrets du locataire de la place Beauvau pour lutter contre le trafic d'armes et la floraison de la circulation de la drogue.

La sécurité en Guadeloupe est devenue le point nodal. Il faut en urgence trouver des solutions et donner des moyens aux différents services. Ce que nous avons fait il y a quelques semaines, nous avons interpellé le ministre de l'Intérieur, les quatre députés et même avec les sénateurs. Nous avons eu sa réponse simplement hier ou avant-hier, en disant qu'il sera là dans quelques semaines. Quelques semaines, il faut avoir des réponses au niveau moyen et pas nous dire simplement qu'on va faire des opérations, déposer les armes. On a déjà vu l'efficacité de cela. Il faut des moyens en demande. Il faut surveiller aussi le passage de la drogue sur notre territoire. Nous savons qu'il faut des drones, qu'il faut des radars, qu'il faut aussi au niveau du port qu'il y ait des moyens. Il faut que le ministre comprenne bien que la Guadeloupe ne peut pas être un chemin facile où passent les armes sans difficulté, où passe la drogue sans difficulté. C'est toute notre population qui risque d'imploser sous cet effet-là. Il y a eu des efforts faits sur la Guyane

Entendre les Guadeloupéens

Le parlementaire estime que le gouvernement doit entendre la voix des Guadeloupéens

On demande qu'on puisse entendre ces familles parce que les tueries tous les jours, les homicides tous les jours, ce n'est pas une affaire culturelle, comme certains nous le disent. On ne va pas nous dire encore que, estimez-vous, heureux, c'est moins pire, qu'ailleurs. Mais pour ce faire, il faut qu'il y ait de la sécurité, des contrôles routiers qui ont repris. Il faut les moyens. Il faut que les escadrons sont partis pour aller sur Mayotte et pour aller sur la Martinique, puissent revenir aussi et assurer la sécurité de façon pérenne la douane aussi nous a alertés et nous attendons des réponses fortes qui sont dignes d'un ministre qui aurait entendu l'appel des parlementaires