Dossier de l'eau : réquisition... mais pas générale ?
Va-t-on vers une réquisition générale dans le dossier de l’eau ? Les élus étaient en majorité contre et devaient encore en discuter hier... Une troisième réunion sur la question en pleine pandémie de covid-19...avec les EPCI, les opérateurs de l’eau, le préfet et la Région, le département ayant joué la politique de la chaise vide. Un plan de continuité devrait être présenté aujourd’hui et plusieurs sources indiquent que la réquisition serait de mise, mais « en concertation » avec les présidents des communautés d’agglomération.
Une communication doit en effet être faite aujourd’hui nous a-ton confirmé du côté de la Région. Pour certains la réunion d’hier, en visioconférence, s’est « bien passée cette fois », pour d’autres, elle était « très tendue ».
Certains élus avaient d’emblée choisi de pratiquer la politique de la chaise vide, comme Josette Borel Lincertin, qui n’était pas représentée nous a confié l’un de ses collaborateurs, car elle « n’était pas du tout d’accord avec ce qui se profilait, à savoir une réquisition générale ».
Finalement, d’après plusieurs sources politiques, il y aura bien une « réquisition pour assurer la sécurité des personnes », en pleine pandémie de Covid-19. Mais pas une réquisition générale, ce terme qui faisait grandement tiquer la plupart des élus. Certains parlaient d’une volonté de les « humilier », d’une « image désastreuse d’un point de vue politique ».
Un observateur déplorait de son côté une « guerre d’égo au détriment de la population » en « voulant jouer sur les mots » quand l’objectif est simplement de remettre de l’eau dans les robinets. Le terme réquisition, mais pas réquisition générale pourrait donc calmer les esprits.
Le cadre légal reste hors norme, mais la nuance viendrait du fait que cette réquisition se ferait, toujours selon nos informations, « en concertation avec les présidents des communautés d’agglomérations, en fonction des besoins » pour « aller vite ». De petites entreprises et des personnels d’autres régies seraient amenés à intervenir sur des zones où il y a des urgences, notamment dans certaines communes « initialement gérées par le SIAEG ».
Il serait ainsi question de Sainte Anne, Saint-François, ou Capesterre-Belle-Eau. Tout cela pourrait se mettre en place « dans les prochains jours » nous indique l’un des acteurs du dossier. Selon plusieurs sources, cette réquisition par le préfet, si elle était confirmée aujourd’hui, serait effective pour au moins « trois mois ».
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