Viol au CHU en 2013: un patient recherché

Par 04/05/2016 - 18:43 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:21

Il existe des suivis de personnes souffrant de troubles mentaux, difficilement compréhensibles. Illustration avec cette affaire jugée par défaut ce mardi au tribunal correctionnel. Un jeune homme de 23 ans devait s'expliquer sur un viol requalifié en atteintes sexuelles, commis en 2013 au centre hospitalier de Pointe-à-Pitre. Le prévenu libre ne s'est pas présenté, pire, personne ne sait où il est actuellement. Pourtant l'infraction qui le concerne est grave d'où ce mandat d'arrêt lancé à son encontre.

    Viol au CHU en 2013: un patient recherché
Difficile pour l’heure de savoir où se trouve l’individu. Est-il à nouveau hospitalisé quelque part? Si tel est le cas, où ? Est-il dans la nature ou hébergé par un tiers ? Tout ce que l’on sait, c’est qu’il est sorti du service psychiatrie du CHU en janvier 2015, depuis, plus de nouvelle au grand étonnement du procureur indigné par cette disparition. Pourtant la police s’est bien rendue au domicile de sa mère, dernière adresse connue, il n’y était pas. L’homme décrit comme potentiellement instable avait fin 2013, violé une patiente toute juste hospitalisée elle aussi pour des problèmes mentaux.

Violée dans sa chambre

Sous curatelle renforcée, la quinquagénaire sortait de sa douche quand elle est tombée nez à nez avec Jean-Paul Alvarade, 23 ans qui lui a bondi dessus, on peut en de telles circonstances se poser des questions sur la surveillance effectives des patients internés. Absent à son procès, le jeune homme reste introuvable, il n’a donc pas pu s’expliquer sur les faits, même s’il souffre d’une altération mentale, il est pénalement condamnable, en tout cas selon l’avis du dernier expert qu’il a croisé. La partie civile a réclamé 28.000€ de dommages et intérêt. Le parquet a requis 1 an ferme avec surtout des soins urgents et a lancé un mandat d’arrêt immédiat. Demande entièrement suivie par le tribunal.

Rinsy Xieng