Tour cycliste de Guadeloupe : la Team CAMA CCD déboutée par le tribunal

La demande en référé déposée mercredi par la Team CAMA CCD de Boris Carène a été rejetée hier (jeudi 18 juillet).

Mercredi, la Team CAMA CCD de Boris Carène avait saisi le tribunal d’un référé heure à heure afin que le Comité Régional de Cyclisme de Guadeloupe délivre des attestions rapides d’appartenance à deux coureurs colombiens, Esneider Arley Baez Vanegas et Camilo Andres Castro Pulido, en vue des prochaines courses, le Tour de Marie-Galante mais surtout le Tour Cycliste International de la Guadeloupe.

Pour la Team CAMA CCD, la non-réponse du comité et les exigences demandées « prévues par aucun texte règlementaire ou législatif constituaient une violation évidente d’une règle de droit et un dommage imminent ».

Dans son ordonnance, le tribunal a reconnu que la saisine du Comité National Olympique et Sportif n’est obligatoire qu’en cas du Comité Régional. Ce n’est pas le cas.

Pas lieu à référé, pour les juges

Concernant Esneider Arley Baez Vanegas, les juges estiment que l’absence de réponse du Comité « ne peut constituer une demande de refus ». Ils indiquent, en revanche, que les deux coureurs s’étaient retrouvés dans la même situation l’an passé en juillet et soulignent, dès lors, que la notion d’urgence ne peut être retenue.

Pour le tribunal,  qui invite la Team Cama CCD à mieux se pourvoir », il n’y avait pas lieu à référé. Sa requête est déboutée et le club doit verser 800 euros au Comité Régional Cycliste au titre des frais de procédure.

Sauf que le tribunal a rejeté hier après-midi cette demande, invitant le club à mieux se pourvoir… Il l’a également condamné à 800€ et aux entiers dépens pour cette procédure…

Frédéric Théobald, Président du Comité Régional de Cyclisme se dit satisfait de cette décision.

Ce référé d’heure à heure concerne des attestations d'appartenance pour deux coureurs colombiens: Esnaider Baez, avec qui on a eu un contentieux depuis l'an dernier par rapport au Tour de la Guadeloupe et monsieur Pulido, qui évoluait dans un club en Martinique. On a toujours proposé des solutions au club pour se mettre en conformité, pour qu'on puisse délivrer ces attestations pour ces coureurs, surtout en se rapprochant auprès de la Fédération Colombienne de cyclisme, pour qu’ils puissent avoir une licence au sein de leur club que de France. Mais ils n'entendent pas, ils ont toujours contesté, sachant que nous, on gère le cyclisme en Guadeloupe. Nous sommes un comité qui est là surtout pour permettre aux coureurs, qu'importe leur origine, d'évoluer en toute sécurité, en toute transparence, avec des licences conformes, des attestations d'appartenance conformes, tout ce qui est assurance, pour qu'on puisse dormir tranquilles.

À ÉCOUTER Les explications de Me Johanne Dahomais, avocate du Comité Cycliste sur les motivations du tribunal