Recherché pour des violences sur son ex, il est stoppé par le GIGN

Par 28/09/2019 - 06:00

Un abymien de 28 ans était présenté en comparution immédiate vendredi pour de multiples menaces et violences exercées à l’encontre de son ex compagne et entourage. Des faits présumés répétés entre juin et ces derniers jours, avec à chaque fois l'usage d'armes à feu. Recherché, ce sont finalement les hommes du GIGN qui l’ont maîtrisé cette semaine en pleine rue. Se plaignant de blessures liées, selon lui, à son interpellation, l’homme a demandé un délai pour préparer sa défense mais il a en attendant été envoyé en détention provisoire.

    Recherché pour des violences sur son ex, il est stoppé par le GIGN

Visé par un mandat de recherches depuis un moment, l’homme était passé entre les mailles des autorités. Ces dernières avaient pourtant effectué des descentes en plusieurs endroits, en vain. C’est finalement en début de semaine qu’il a été repéré et arrêté par le GIGN au volant de sa voiture devant le Mac Donald des Abymes. Le suspect s’est plaint de côtes cassées, d’une épaule démontée et d’une plaie à la jambe liées à cette opération mais sans qu’aucun certificat médical ne soit produit par l'intéressé à l’audience.

Un individu potentiellement armé 

S’il était autant dans le collimateur des gendarmes, c’est parce qu’il aurait menacé à plusieurs reprises depuis le mois de juin, son ex compagne, muni de fusil ou de pistolet à chaque fois. La jeune femme s’est constituée partie civile, accompagnée de deux de ses proches, eux aussi victimes. Le fond de l’affaire n’a pas été évoqué comme c’est le cas en cas de renvoi, on ignore donc le mobile exact des exactions. Mais selon l’intéressé qui s’est brièvement exprimé, assis puisqu’il ne pouvait tenir debout à la barre, tout cela serait un complot contre lui. Les accusations seraient inventées et mêlées à de la provocation selon l'avocat. 

Maintien en détention jusqu'à l'audience 

Pourtant, des plaintes ont bien été déposées pour des agressions présumées survenues à Port-Louis, Moule ou Morne à l’eau. Pour éviter des représailles et assurer la présence de l’individu à la prochaine audience du 30 octobre, le procureur a demandé une mise sous écrous provisoire. Demande suivie par le tribunal.

 

 


√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS GUADELOUPE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.

Tags