Proxénétisme au Gosier : le procès de nouveau renvoyé

Ils avaient déjà été présentés en procédure de comparution immédiate, le 13 octobre dernier, mais suite à une absence de conseil pour la défense, l'affaire n'avait pas pu être retenue. Dans l'attente, un mandat de dépôt avait été prononcé contre la mère et son fils.

Pas d'avocat pour défendre 

L'autorité judiciaire devait entre temps, désigner un nouvel avocat commis d'office sauf que ça n'aurait pas été fait. Du coup, le dossier n'a pas pu être examiné. Maître Gérald Coralie, a cette fois officiellement été désigné mais pris de court et vu l'ampleur des faits reprochés, il lui faut du temps pour en prendre connaissance. Un nouveau renvoi a donc été sollicité au 13 décembre prochain. 

Étrangère mais touchant des allocations 

Elle, ressortissante dominiquaise de 57 ans et mère de 11 enfants nés en Guadeloupe, vivait principalement de la CAF depuis des années et du RSA. Comment est-ce possible s'est intrigué le Parquet ? Puisque la mise en cause réside normalement sur l'île anglophone, elle ferait des allers-retours, pour se livrer par ailleurs au proxénétisme. Grâce à ses enfants nés sur le sol français a t-elle naturellement expliqué.

Le réseau présumé du fils

L'activité illicite était à priori gérée par son fils de 39 ans, mais depuis qu'il est incarcéré pour autre cause, elle aurait repris la main en exploitant une dizaine de filles hispanophones au Gosier.

Des conditions déplorables 

Des cases insalubres, en tôle, sans aucune condition d'hygiène avec tout au plus des essuies-tout pour les clients. Vu la gravité des griefs et l'absence de représentation notamment un risque de fuite à l'étranger, le tribunal a maintenu les deux suspects en détention provisoire.