Opération « Place nette » dans le quartier de Vatable

En Guadeloupe et comme partout sur tout le territoire national, le ministère de l'Intérieur et des Outre-mer organise régulièrement des opérations ''place nette'', avec une double stratégie double : lutter contre la criminalité pour renforcer les capacités d'enquête et intensifier la présence policière sur le terrain. 

L'opération a été menée sous l'égide du préfet représenté par Jean-François Moniotte, sous-préfet de Pointe-à-Pitre accompagné d’Arnaud Duranthon, sous-préfet en charge de la cohésion sociale de la politique de la ville et du travail.

Contrôles dans tous les domaines

Cette action menée comprend plusieurs volets : le contrôle des parties communes, la vérification des identités sur réquisition du procureur de la République, la mobilisation de chiens spécialisés dans la recherche de stupéfiants et d'armes, le contrôle des commerces, l’enlèvement des véhicules en stationnement prolongé.

Une descente coordonnée qui implique différents services territoriaux, la direction territoriale de la police nationale : police judiciaire, sécurité publique, police aux frontières… en partenariat avec la mairie de Pointe à Pitre, la police municipale et les douanes. Le maire Harry Durimel est également allé saluer les équipes durant cette opération.

Le bilan final 

Cette intervention a conduit à la saisie d'arme et de stupéfiants, ainsi qu'à plusieurs interpellations. Au total, un dispositif de plus de 80 fonctionnaires présents dont une soixantaine de policiers ont été déployés. Au final, il y a eu : 

• 78 personnes contrôlées,
• 30 véhicules contrôlés, dont 3 deux-roues,
• 2 interpellations pour transport d’arme (pistolet automatique),
• 1 interpellation pour infraction à la législation sur les étrangers,
• 1 interpellation pour mandat de recherche,
• 3 interpellations pour infraction à la législation sur les stupéfiants : 12g d’herbe de cannabis, 25g d’herbe de cannabis, et 50g d’herbe de cannabis (soit deux amendes forfaitaires délictuelles et une garde à vue),
• 6 fermetures immédiates d’établissement (défaut d’assurance ou sécurité d’un établissement recevant du public),
• 2 épaves de véhicules enlevées par la police municipale.