Nouvelle session d'Assises : un dossier de viol pour débuter

Par 25/06/2020 - 17:47 • Mis à jour le 25/06/2020 - 17:48

Une nouvelle session s'est ouverte ce matin devant la cour d'assises de Basse-Terre. Viols, meurtres et violences ayant entraînées la mort sans intention de la donner composent les 5 dossiers à juger. Premier de ces 5 dossiers : une affaire de viol et d'atteinte sexuelle. Dans le boxe de l'accusation, un agent de collectivité territoriale, âgé de 65 ans. Il est reproché à Lucien LANDRE d'avoir violé une femme le 16 janvier 2016 au Gosier, au domicile de la victime qu'il venait de raccompagner depuis un bar de Grand baie et d'avoir agressé une autre, préalablement, le 24 septembre 2015 à Pointe-à-Pitre. Ce matin a été procédé à l'audition de l'enquêtrice qui a interrogé l'accusé sur les faits de même qu'à celles de témoins.

    Nouvelle session d'Assises : un dossier de viol pour débuter
C'est un accusé mal à l'aise, qui pleurait, et qui niait les faits qui lui étaient reprochés, lors de son audition, a dit ce matin l'enquêtrice qui a interrogé Lucien LANDRE.
Cet homme de ? ans, agent de collectivité territoriale, poursuivi, notamment, pour des faits de viols, commis sur une ressortissante de la République Dominicaine qui avait acceptée de se faire accompagner d'un bar de Grand Baie à son domicile du Gosier, vers 3 heures du matin, le 16 janvier 2016.
 
Un service qui allait prendre une tournure qui conduit, aujourd'hui, l'accusé devant la cour d'assises et sa victime présumée, face à lui, constituée partie civile. Les deux principaux acteurs n'ont pas encore été entendus sur les faits mais on sait que les avis divergent. Quand l'une parle d'actes violents, répétés et non consentis. L'autre évoque, au contraire, des rapports partagés. Entendu aussi, ce matin, la psychologue qui a auditionné la 2e deux victime de l'accusé. Car si ce dernier est poursuivi pour viol par l'une; il est également poursuivi par une autre pour atteinte sexuelle. 
 
L'experte a évoqué le choc émotionnel d'une femme meurtrie et traumatisée par ce qu'elle dénonçait comme une trahison, estimant qu'elle avait fait confiance en acceptant de se faire déposer et que cette confiance avait été bafouée. Autre psychologue, celle qui a eu, cette fois, à s'entretenir avec l'accusé. Un homme qui dit-elle, lui aurait déclaré aimé se mettre au service des autres. Pourtant son casier judiciaire porte trace de deux condamnations pour des faits de violences à chaque fois sur celles qui partagent sa vie. Son épouse de laquelle il divorce au terme de 6 années marquées par la naissance de 2 enfants. Puis sa compagne. 4 mois d'emprisonnement avec sursis et 18 mois de prison dont 9 assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve. 
 
 

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