Nouveaux soupçons autour de Lucette Michaux-Chevry

Par 17/05/2016 - 18:55 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:21

Mise en examen le 7 janvier dernier, la présidente de la communauté d’agglomération du sud Basse-Terre a vu son domicile perquisitionné ce mardi 17 mai 2016. Par ailleurs, deux chefs d’entreprises sont actuellement en garde à vue dans les locaux de la Direction interrégionale de la police judiciaire.

    Nouveaux soupçons autour de Lucette Michaux-Chevry
La perquisition du domicile de la dame de fer de Basse-Terre, fait suite à sa mise en examen qui avait défrayé la chronique en début d’année. Les enquêteurs sont à la recherche de preuves éventuelles concernant de nouvelles prestations, autres que celles déjà évoquées, concernant des travaux effectués dans son appartement parisien. Lucette Michaux-Chevry n’a pas encore été auditionnée, nous sommes dans le cadre d’une enquête préliminaire…

Soupçons de manœuvres financières

Les deux entrepreneurs, actuellement en garde à vue dans les locaux de la direction interrégionale de la police judiciaire seraient les mêmes que la première fois, des patrons d’entreprises prestataires de la mairie du Chef-Lieu.

De forts soupçons existent quant à d’autres manœuvres financières présumées. Les intéressés devront s’expliquer notamment sur certains points plus que suspect, aux yeux des enquêteurs.

LMC, avait été placée sous contrôle judiciaire il y a 5 mois et une information judiciaire avait été ouverte afin d’en savoir plus sur des faits présumés de "détournement de fonds publics" et de "trafic d’influence par personne en charge d’un mandat électif".

Des travaux privés, payés par de l'argent public ?

Aujourd’hui, c’est le parquet du chef lieu qui est en charge des investigations. Selon nos sources, des indices graves tendraient à démontrer que l’ancienne présidente du conseil régional aurait bénéficié de travaux à titre privé, réglé par de l’argent public.

Le procureur de la République se réserve le droit d’ouvrir une nouvelle information d’ici ces prochaines 24 heures. En attendant, rappelons que la mise en cause, bénéficie comme le veut la formule, de la présomption d’innocence d’autant plus qu’elle à jusqu’à maintenant nié toute implication dans ces délits financiers.