Les pharmaciens du Lamentin font appel et se défendent
Suite à une publication d’un article sur le site RCI il y a quelques jours, les prévenus ont tenu à exercer leur droit de réponse. Leur conseil vient en effet de communiquer au nom et pour le compte de Laure Dugamin épouse Girard, Élodie Girard, Patrick Girard et de la SELARL Pharmacie Girard-Dugamin.
Une famille de pharmaciens était poursuivie récemment devant le tribunal correctionnel pour des faits présumés d'escroquerie commis au Lamentin.
Dans leur réponse, ces derniers et leur avocat précisent qu'il existe des erreurs concernant les peines principales ("un an sursis pour l'un et 6 mois sursis pour l'autre et 45.000 € d'amende") ainsi que sur la peine complémentaire d'interdiction d'exercer à l'encontre de la titulaire d’officine.
Ainsi leur conseil juridique, Maître Louis-Raphaël Morton, indique que :
Contrairement aux énonciations de l’article « Les pharmaciens du Lamentin condamnés pour escroquerie aggravée » publié sur le site www.rci.fm le 9 juillet 2025 à 11h23, reprise d’un communiqué lui-même erroné de la procureure de la République près le tribunal judiciaire de Pointe-à-Pitre daté du même jour, les « anciens pharmaciens » ont été condamnés, à titre de peines principales, à 1 an d'emprisonnement (peine intégralement assortie de sursis simple) et à une amende délictuelle de 30 000€. « La fille » n’a aucunement vu interdiction d’exercer prononcée à son encontre. Les personnes physiques et morales poursuivies, dépourvues d'intention frauduleuse, contestent toute «fraude importante». Pharmacienne et anciens pharmaciens parfaitement intègres, elles ont, dès constat des erreurs commises (dont la réalité n’est pas contestée), offert de restituer l'intégralité des sommes indûment perçues. La Caisse générale de sécurité sociale de Guadeloupe n’a pas daigné répondre aux correspondances lui ayant été adressées. Appel - visant l'intégralité des dispositifs pénal et civil du jugement du tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre du 7 juillet 2025 - a été interjeté dès le 8 juillet 2025. Les condamnations n'étant, par suite, pas irrévocables, toute présentation publique de ces personnes comme coupables des faits est susceptible de constituer une atteinte à la présomption d’innocence.
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