Les Assises reprennent après six mois d'inactivité

 6 mois que la cour d'assises ne s'était pas réunie. Il faut compter 3 mois de grève des avocats auxquels il faut ajouter les 3 mois de restrictions dues au COVID-19. 6 mois qui ont augmenté le nombre des accusés appelés à être jugés et rallongé les délais de comparution.

Une cour d'assises qui va subir pour un temps non encore déterminé, des contraintes sécuritaires de distanciation physique et de mesures sanitaires qui vont réduire le nombre de personnes présentes dans la salle d'audience, mais aussi, pour certains procès, le nombre d'accusés dans le boxe.

Cette session de retour devrait donner un aperçu de la nouvelle configuration à laquelle l'ensemble des parties devront s'adapter.

Six affaires

Six dossiers criminels seront traités. 8 accusés dont 5 ressortissants étrangers seront jugés d'ici au 18 juin. 2 de la République Dominicaine et 3 de la Dominique. Parmi les accusés, on trouve aussi, deux frères. Des affaires criminelles où le sang a coulé à 5 reprises et entraîné la mort, à chaque fois, d'un homme. Ces dossiers comprennent des victimes de violences avec arme, des armes à feu pour la plupart, mais également des armes blanches. Les motifs de ces violences mortelles sont connus : les produits stupéfiants et l'argent, même lorsqu'il s'agit de faible quantité.

Parmi les lieux où plusieurs de ces crimes se sont déroulés, on trouve des quartiers bien connus pour des faits de violences comme Boissard, Carénage et Sandy Ground à St Martin, le Centre pénitentiaire de Baie-Mahault et la prison de Basse-Terre.